- La chorale des maîtres bouchers - Louise Erdrich - Livre de Poche n°30809
"Il s'assit au bord du lit. Sur une grosse étagère fixée dans le mur, ses livres s'alignaient, ou s'empilaient, tel qu'il les avait laissés, marqués de fines languettes de papier. Un temps, bien que sa profession fût assurée, il avait aimé s'imaginer poète. Aussi ses étagères étaient-elles chargées de volumes de ses héros, Goethe, Heine, Rilke, et même Trakl, dissimulé derrière les autres. Il les considéra avec une morne curiosité. Comment avait-il pu un jour se soucier de ce que racontaient ces hommes-là ? Qu'importaient leurs mots ? L'histoire de son enfance se trouvait également dans cette pièce, ses petits soldats toujours disposés sur le rebord de la fenêtre. Et sa fierté de jeune homme : ses diplômes et ses certificats de la guilde encadrés et accrochés au mur. Ces choses-là comptaient. Ces papiers représentaient son avenir. Sa survie". C'est un Fidelis Waldvogel mutique qui revient du no man's land de la Grande Guerre. Dans ce bourbier immonde, il a laissé son ami Johannes avec une promesse à tenir, celle de ne pas abandonner la fiancée de ce dernier, Eva, enceinte jusqu'aux yeux. Fidelis, être un peu rude et taciturne a tenu parole. Il a annoncé la mauvaise nouvelle à Eva et l'a épousée de suite après. Ce jour-là, il a enfin compris qu'il était aussi fait pour aimer, être aimé et non seulement pour tuer, bêtes ou hommes. Il avait aussi compris que son destin et celui de sa famille se ferait désormais hors d'Allemagne. C'est aux États-Unis que Fidelis Waldvogel, Eva, leur enfant de trois ans et sa valise pleine de couteaux pour tailler, débiter, trancher, découper la viande, s'établiront pour y exercer sa profession de boucher et son art ancestral, le chant choral.
C'est le hasard - ou la fatalité - et le manque d'argent pour aller jusqu'à Seattle qui l'amèneront à s'établir à Argus dans le Dakota du Nord. "Le bourg d'Argus était la création du chemin de fer, et le chemin de fer n'avait aucun droit d'être là. Pourtant, une fois la rivière franchie, impossible de l'empêcher de poursuivre sa route dans le néant". Grâce à la qualité de son travail, à la saveur unique de ses saucisses et aux économies durement gagnées, Fidelis avait pu s'établir à son compte et acheter une petite ferme pour abriter son bonheur composé d'Eva et du petit Franz. Ils avaient fait de leur habitation un havre de paix, de sérénité, de douceur. Fidelis était un homme ordonné, méticuleux, rigoureux, qui ne laissait rien au hasard, ne faisait rien sans réfléchir. De tout cela, il en tirait une grande force morale sur laquelle Eva pouvait se reposer. Mais à Argus, malgré la vie qui s'écoule comme une rivière paisible, la chorale de Ludwigsruhe manquait terriblement à Fidelis. Il décidera d'en créer une de toutes pièces avec certaines bonnes volontés du village. "Leurs voix montaient, seules, puis, dès le second refrain, se mêlaient dans la nuit en un chœur fervent. Sur les mélodies plus familières, ils chantaient instinctivement en harmonie. Le shérif Hock avait une voix de tête déchirante. La baryton de Zumbrugge avait la profondeur d'un violoncelle et une âme inattendue, chez l'auteur de tant de saisies impitoyables. Tant qu'il avait un verre de schnaps à la main, Roy Watzka pouvait chanter toutes les parties avec la même conviction [...]". Même son rival professionnel et ancien employeur dans la bourgade d'Argus, Pete Kozka, amateur de chant se réconciliera avec Fidelis Waldvogel pour joindre sa voix à celle de la chorale d'Argus. Roy Watzka, l'ivrogne notoire du bourg, se découvrira un organe vocal ignorait jusque-là !
Delphine Watzka, contorsionniste occasionnelle dans des cirques minables du comté et revenue à Argus pour renouer avec son enfance et son débauché de père se prendra immédiatement d'amitié pour Eva. Elle deviendra vendeuse à la boucherie et femme à tout faire auprès de la famille Waldvogel. Delphine qui verra défiler dans cette boucherie toute la population d'Argus, des plus nantis au plus démunis. "Car le magasin et les animaux morts nourrissaient une gamme compliquée d'êtres - du banquier, dont le steak cuit à la perfection était déposé devant lui chaque soir, à ceux qui achetaient les saucisses, et enfin les bas morceaux ; de la famille de Sioux Dakota, plus foncés que Cyprian et vêtus de tissus imprimés démodés, qui portaient des colliers de perles roses, bleus, corail et jaunes, et troquaient du gibier ou des baies contre de la farine ou du thé, en passant par ceux qui ne payaient pas du tout comme Un-Pas-Et-Demi, Simpy Benson, les Shimek, et les pères au chômage jetés sur les routes de la Grande Dépression, jusqu'aux chiens qui rongeaient les os qu'Un-Pas-Et-Demi refusait et, plus loin encore, les plantes qui s'épanouissaient grâce aux os pulvérisés que les chiens ne parvenaient pas à croquer". Delphine qui soutiendra jusqu'au bout Eva dans la douleur de sa maladie, l'aidant à mourir dignement, dans la paix et la sérénité. Delphine, qui - en souvenir d'Eva et de sa générosité - finira l'éducation de Franz, Markus, Emil et Erich, les garçons de celle-ci. Delphine, épicentre d'un microcosme où les hommes s'aiment et se quittent, se battent et se réconcilient, partent et reviennent.
Que dire de plus sur la "Chorale des maîtres bouchers", sinon que ce roman est un pur joyau de la littérature amérindienne. Il y a tous les ingrédients dans cette œuvre magistrale pour en faire un très grand livre, un classique qui restera dans les annales, au même titre que les livres de Toni Morrison, Faulkner ou encore Steinbeck. "La Chorale des maîtres bouchers", ou l'histoire des États-Unis analysée au microscope par une romancière qui nous ciselle - tel un orfèvre - le quotidien de Fidelis Waldvogel, de sa famille, des principaux habitants d'Argus des années 1920 aux années 1950. Et ce que l'on peut dire de ces personnes-là, c'est qu'ils sont pour le moins curieux, singuliers, originaux. A commencer par le pivot de cette fresque - Delphine Watzka - originaire de la lointaine Pologne, fille d'un ivrogne qui n'a plus désaoulé depuis la disparition de sa femme adorée, qui rêvait de faire du théâtre, et avait servi de table humaine à Cyprian Lazarre, son drôle de compagnon - mi-indien, mi-français -, et équilibriste hors pair. Cyprian, qui vivait de bric et de broc, de trafic d'alcools dû à la Prohibition, et qui était plus attiré par les hommes que par les femmes, malgré ses sentiments pour Delphine. Il mettait cette attirance sur le compte de son traumatisme dans les tranchées en 1917. Ou encore Clarisse, amie d'enfance de Delphine, aussi belle qu'intelligente, et qui a décidé de reprendre la société de Pompes Funèbres de son oncle Stub. Elle allait ainsi devenir la meilleure embaumeuse de cadavres de la région. Dans ce monde étrange, à l'écart des turbulences de l'histoire et du reste de la société - telle une communauté indienne vivant dans sa réserve, à l'abri de tout - on trouve aussi la mystérieuse Un-Pas-Et-Demi qui arpente continuellement la campagne pour récupérer tout ce qui est jeté, inutilisé et le revendre dans son magasin bric-à-brac. Ou encore Tante, sœur de Fidelis et vieille fille, qui n'a qu'un désir, celui de revenir en Allemagne triomphante avec les fils de son frère comme trophée. Il y a tout cela dans "La Chorale des maîtres bouchers" de Louise Erdrich et plus encore. Telle une mélopée indienne murmurée depuis des générations, l'histoire de Fidelis Waldvogel et de sa famille se déroule au gré des grands bouleversements du monde. Lui et les siens en subissent les grondements, les secousses, les évolutions avec le calme et la sérénité légués par les Anciens. Fidelis Waldvogel et les siens - tels le peuple amérindien, - s'adaptent aux situations, tout en essayant de préserver l'essentiel, la vie, les sentiments, les legs du passé. "La Chorale des maîtres bouchers" est une cantate, un requiem, un lied en hommage au foisonnement de la vie, à ses vicissitudes, à sa beauté, à ses difficultés, à ce qui fait son intérêt. C'est tout simplement magnifique !
Tous les avis sur BOB ... Et un grand merci à Suzanne du site "Chez les Filles" pour cet envoi merveilleux, dont la lecture était prévue de longue date et qui a précipité ma décision !
313 - 1 = 312 livres dans ma PAL ! Elle ne monte jamais, mais descend toujours !
C'est le hasard - ou la fatalité - et le manque d'argent pour aller jusqu'à Seattle qui l'amèneront à s'établir à Argus dans le Dakota du Nord. "Le bourg d'Argus était la création du chemin de fer, et le chemin de fer n'avait aucun droit d'être là. Pourtant, une fois la rivière franchie, impossible de l'empêcher de poursuivre sa route dans le néant". Grâce à la qualité de son travail, à la saveur unique de ses saucisses et aux économies durement gagnées, Fidelis avait pu s'établir à son compte et acheter une petite ferme pour abriter son bonheur composé d'Eva et du petit Franz. Ils avaient fait de leur habitation un havre de paix, de sérénité, de douceur. Fidelis était un homme ordonné, méticuleux, rigoureux, qui ne laissait rien au hasard, ne faisait rien sans réfléchir. De tout cela, il en tirait une grande force morale sur laquelle Eva pouvait se reposer. Mais à Argus, malgré la vie qui s'écoule comme une rivière paisible, la chorale de Ludwigsruhe manquait terriblement à Fidelis. Il décidera d'en créer une de toutes pièces avec certaines bonnes volontés du village. "Leurs voix montaient, seules, puis, dès le second refrain, se mêlaient dans la nuit en un chœur fervent. Sur les mélodies plus familières, ils chantaient instinctivement en harmonie. Le shérif Hock avait une voix de tête déchirante. La baryton de Zumbrugge avait la profondeur d'un violoncelle et une âme inattendue, chez l'auteur de tant de saisies impitoyables. Tant qu'il avait un verre de schnaps à la main, Roy Watzka pouvait chanter toutes les parties avec la même conviction [...]". Même son rival professionnel et ancien employeur dans la bourgade d'Argus, Pete Kozka, amateur de chant se réconciliera avec Fidelis Waldvogel pour joindre sa voix à celle de la chorale d'Argus. Roy Watzka, l'ivrogne notoire du bourg, se découvrira un organe vocal ignorait jusque-là !
Delphine Watzka, contorsionniste occasionnelle dans des cirques minables du comté et revenue à Argus pour renouer avec son enfance et son débauché de père se prendra immédiatement d'amitié pour Eva. Elle deviendra vendeuse à la boucherie et femme à tout faire auprès de la famille Waldvogel. Delphine qui verra défiler dans cette boucherie toute la population d'Argus, des plus nantis au plus démunis. "Car le magasin et les animaux morts nourrissaient une gamme compliquée d'êtres - du banquier, dont le steak cuit à la perfection était déposé devant lui chaque soir, à ceux qui achetaient les saucisses, et enfin les bas morceaux ; de la famille de Sioux Dakota, plus foncés que Cyprian et vêtus de tissus imprimés démodés, qui portaient des colliers de perles roses, bleus, corail et jaunes, et troquaient du gibier ou des baies contre de la farine ou du thé, en passant par ceux qui ne payaient pas du tout comme Un-Pas-Et-Demi, Simpy Benson, les Shimek, et les pères au chômage jetés sur les routes de la Grande Dépression, jusqu'aux chiens qui rongeaient les os qu'Un-Pas-Et-Demi refusait et, plus loin encore, les plantes qui s'épanouissaient grâce aux os pulvérisés que les chiens ne parvenaient pas à croquer". Delphine qui soutiendra jusqu'au bout Eva dans la douleur de sa maladie, l'aidant à mourir dignement, dans la paix et la sérénité. Delphine, qui - en souvenir d'Eva et de sa générosité - finira l'éducation de Franz, Markus, Emil et Erich, les garçons de celle-ci. Delphine, épicentre d'un microcosme où les hommes s'aiment et se quittent, se battent et se réconcilient, partent et reviennent.
Que dire de plus sur la "Chorale des maîtres bouchers", sinon que ce roman est un pur joyau de la littérature amérindienne. Il y a tous les ingrédients dans cette œuvre magistrale pour en faire un très grand livre, un classique qui restera dans les annales, au même titre que les livres de Toni Morrison, Faulkner ou encore Steinbeck. "La Chorale des maîtres bouchers", ou l'histoire des États-Unis analysée au microscope par une romancière qui nous ciselle - tel un orfèvre - le quotidien de Fidelis Waldvogel, de sa famille, des principaux habitants d'Argus des années 1920 aux années 1950. Et ce que l'on peut dire de ces personnes-là, c'est qu'ils sont pour le moins curieux, singuliers, originaux. A commencer par le pivot de cette fresque - Delphine Watzka - originaire de la lointaine Pologne, fille d'un ivrogne qui n'a plus désaoulé depuis la disparition de sa femme adorée, qui rêvait de faire du théâtre, et avait servi de table humaine à Cyprian Lazarre, son drôle de compagnon - mi-indien, mi-français -, et équilibriste hors pair. Cyprian, qui vivait de bric et de broc, de trafic d'alcools dû à la Prohibition, et qui était plus attiré par les hommes que par les femmes, malgré ses sentiments pour Delphine. Il mettait cette attirance sur le compte de son traumatisme dans les tranchées en 1917. Ou encore Clarisse, amie d'enfance de Delphine, aussi belle qu'intelligente, et qui a décidé de reprendre la société de Pompes Funèbres de son oncle Stub. Elle allait ainsi devenir la meilleure embaumeuse de cadavres de la région. Dans ce monde étrange, à l'écart des turbulences de l'histoire et du reste de la société - telle une communauté indienne vivant dans sa réserve, à l'abri de tout - on trouve aussi la mystérieuse Un-Pas-Et-Demi qui arpente continuellement la campagne pour récupérer tout ce qui est jeté, inutilisé et le revendre dans son magasin bric-à-brac. Ou encore Tante, sœur de Fidelis et vieille fille, qui n'a qu'un désir, celui de revenir en Allemagne triomphante avec les fils de son frère comme trophée. Il y a tout cela dans "La Chorale des maîtres bouchers" de Louise Erdrich et plus encore. Telle une mélopée indienne murmurée depuis des générations, l'histoire de Fidelis Waldvogel et de sa famille se déroule au gré des grands bouleversements du monde. Lui et les siens en subissent les grondements, les secousses, les évolutions avec le calme et la sérénité légués par les Anciens. Fidelis Waldvogel et les siens - tels le peuple amérindien, - s'adaptent aux situations, tout en essayant de préserver l'essentiel, la vie, les sentiments, les legs du passé. "La Chorale des maîtres bouchers" est une cantate, un requiem, un lied en hommage au foisonnement de la vie, à ses vicissitudes, à sa beauté, à ses difficultés, à ce qui fait son intérêt. C'est tout simplement magnifique !
Tous les avis sur BOB ... Et un grand merci à Suzanne du site "Chez les Filles" pour cet envoi merveilleux, dont la lecture était prévue de longue date et qui a précipité ma décision !
313 - 1 = 312 livres dans ma PAL ! Elle ne monte jamais, mais descend toujours !
16 commentaires:
Je suis ravie qu'il t'ait plu, il fait partie de mes lectures préférées en 2009, un grand livre qui m'a réconciliée avec l'auteure.
Tout à fait d'accord, c'est un grand roman, une fresque très réussie !
J'en profite pour te souhaiter une très bonne année 2010, pleine de belles lectures !
J'aime les fresques mais pas les boucheries, donc je passe !
J'ai hésité à l'acheter et juste ensuite j'ai lu un grand nombre de critiques positives... rhh il ne me reste plus qu'à me le procurer la prochaine fois.
@ Aifelle : Je l'ai lu dans des conditions difficile, en fin d'année, mais je n'ai pas pu décrocher de cette lecture merveilleuse ! J'ai été happée par l'écriture, le conte, la force de cette fresque humaine magnifique ... Un vrai coup de cœur pour moi aussi. Quels sont les livres qui t'avaient déplu de cette romancière pour te réconcilier avec elle ?!
@ Kathel : Pour moi, c'est déjà presque un classique de la littérature amérindienne ! On trouve cette analogie avec les communautés indiennes qui vivent en autarcie. Cette fresque est époustouflante ... Merci pour tes vœux 2010 ! Je te souhaite une très belle année 2010 avec des lectures passionnantes et intenses !
@ Manu : Tu as tort de passer à côté de ce superbe roman très humain ... Les boucheries n'apparaissent pas tant que cela et il n'est pas question d'abattoirs ! Sinon, j'aurais refermer le livre de suite sans en savoir plus ...
@ Émilie : Il a été très chroniqué en fin d'année sur la blogosphère grâce à Suzanne du site "Chez les Filles". Je l'avais dans ma LAL. Il est passé dans ma PAL et a été lu en priorité ! Si tu veux le lire, je peux te le prêter. Fais-le moi savoir ...
J'avais lu "dernier rapport sur les miracles à Little No Horse". La presse était unanime pour crier au chef d'oeuvre et je n'ai pas aimé du tout. Mais j'avais très envie de refaire une tentative avec l'auteure.
J'hésitais car je n'aime pas du tout la couverture. Mais finalement, ton billet m'a convaincue de noter ce livre sur ma liste à lire ! :-)
J'avais beaucoup aimé notamment le personnage de Delphine.
Une lecture qui m'a également captivée.
Malgré beaucoup d'avis positifs sur ce livre, je ne me décide pas :/
Et généralement, si je n'ai pas la première impulsion, cela s'annonce plutôt mal...
D'un autre côté, heureusement que ce genre de choses m'arrive de temps à autre sinon ma PAL ressemblerait à une librairie ;)
@ Aifelle : J'ai repéré ce roman un peu particulier, car je voulais continuer à découvrir cette romancière amérindienne et j'ai lu beaucoup d'article dithyrambiques le concernant ! Si tu n'as pas accroché, je vais peut-être attendre un peu ou chercher un autre ouvrage d'elle ...
@ Marie : On est toutes sensibles à la photo de couverture ! C'est ce qui détermine souvent nos choix de lecture ... Mais dépasse cette appréhension, car le roman est absolument merveilleux. Dense, touffu, mais réellement magnifique !
@ Sylire : Delphine est le pivot de ce roman et c'est un peu elle qui mène la danse dans cette belle histoire humaine ! J'ai été sous le charme de cette lecture, même en traversant une période difficile. C'est dire !
@ Cynthia : La première impression est souvent la bonne ! Si ce livre ne te dit rien, il vaut mieux le laisser de côté. Il y en a plein d'autres à lire et à découvrir. Et comme tu le dis si bien, nos PAL se rapprochent des rayons de librairies ;-D
Bravo pour ton billet, il est passionnant et très complet, même quand on a lu le livre. J'avais beaucoup aimé moi aussi cette belle histoire.
j'ai aussi beaucoup aimé cette histoire et son style. Tout à fait surprenant!
Mais en fait il n'y a pas tellement de chorale à l'intérieur (en nombre de paragraphes réels)
@ Liliba : Merci beaucoup pour ce billet rédigé à la hâte ... Ce livre est vraiment merveilleux et l'histoire ressemble à un conte amérindien, je trouve !
@ Keisha : L'histoire et le style sont vraiment très surprenants ... La chorale n'est presque pas présente et c'est ce qui étonne et déroute le lecteur qui s'attend à y trouver une histoire de chant quelconque ! Mais je vais continuer à découvrir cette romancière par "Le dernier rapport sur les miracles à Little No Horse", même si Aifelle a été déçue de sa lecture ... Il faut vivre dangereusement ;-D
Je l'ai dans ma pal, reçu aussi il y a longtemps, mais toujours pas lu... Je l'ai inscrit dans ma liste challenge ABC... Ton billet est magnifique, j'y reviendrai sans doute.
@ Sylvie : Je l'avais reçu il y a longtemps aussi, mais j'ai voulu prendre le temps de l'apprécier ! Et je ne regrette pas d'avoir attendu pour le déguster ... J'ai vu ta liste pour le challenge ABC. J'attends ton billet avec impatience !
Grrr, dire qu'il se morfaond sur mes étagères depuis plus de 2 ans!!! Il faut que je me décide à le lire, bon sang!
katell
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