- L'erreur est humaine - Woody Allen - J'ai Lu n°8659
"Lorsque Boris Ivanovich ouvrit la lettre et la lut à sa femme Anna, tous deux blêmirent. Mischa, leur fils de trois ans, n'était pas admis dans la meilleure écoles maternelle de Manhattan. "Ce n'est pas possible ! s'exclama Boris Ivanovich, consterné. - Non, non - ce doit être une erreur, renchérit sa femme. Après tout, c'est un garçon brillant, agréable, sociable, à l'aise à l'oral, qui se débrouille correctement en coloriage et maîtrise bien Monsieur Patate." Boris Ivanovich s'était tu, il était perdu dans ses rêveries. Comment pourrait-il se présenter devant ses collègues de Bear Stearns alors que le petit Mischa avait échoué à l'entrée d'une grande école maternelle ?". Ainsi débute la première nouvelle de ce recueil. Dans "Recalé", les parents du petit Mischa Ivanovich sont plus qu'ébranlés concernant le futur brillant avenir de leur rejeton. En effet, être refusé à l'entrée d'une école maternelle de réputation dans le Upper East Side de Manhattan, c'est le condamner à fréquenter une école publique, avec des garnements qui l'entraîneront vers le vol, le mensonge, la dépravation et - pourquoi pas - le meurtre. Après tout, cela s'est bien réalisé pour le fils d'un riche banquier ! Alors, pourquoi pas pour Mischa Ivanovich ?!
Sans parler des collègues de bureau qui ne vont pas se gêner avec leurs allusions sur les capacités intellectuellement et émotionnellement limitées de leur petit prodige ! Surtout à trois ans ... Imaginer le futur de sa progéniture gâchée en raison d'un refus sur des tests d'empilement de cubes est un vrai désespoir pour des parents aussi exigeant que Boris et Anna Ivanovich. Que va-t-il devenir ? Quel sera son existence d'adulte raté ? "Il imagina son fils, devenu un homme, face au P-DG d'une société prestigieuse testant ses connaissances en matière d'animaux et de formes, autant de sujets qu'il serait censé maîtriser parfaitement. "Euh, eh ben, balbutiait Mischa, tout tremblant, c'est un triangle - non, non un octogone. Et ça, un lapin - euh, non, désolé, un kangourou. - Et les paroles de Pirouette, cacahuète ? demandait le P-DG. Ici, chez Smith Barney, tous les vice-présidents les connaissent par cœur. - Pour être tout à fait honnête, monsieur le président-directeur général, je n'ai jamais parfaitement appris cette chanson", était obligé de reconnaître le postulant, dont la lettre de motivation prenait le chemin de la poubelle". Honteux de cette situation devenue insupportable pour des personnes de leur standing, ils finiront ruinés et se retrouveront à partager le quotidien d'autres parents bannis du monde des Yuppis à cause du faible niveau scolaire de leur descendance. Ils découvriront, médusés, que d'autres personnes connaissent des problèmes financiers pour raison de revenus insuffisants et cela la goutte d'eau qui fera déborder le vase de leur déprime !
Que se passe-t-il lorsqu'un couple de Bobos décide d'acquérir un petit nid cosy dans le Upper West Side de Manhattan, que l'on vous assure que la bicoque croulante que vous venez de visiter - copie conforme de l'abbaye de Carfax, demeure du comte Dracula - est absolument l'affaire du siècle, que votre douce et tendre moitié fait déjà des projets de réaménagements tels que votre portefeuille en fait une crise de palpitations ? Ce sont les quelques questions existentielles du "Chantier infernal". Et pour ne pas que votre caprice ne vire pas au cataclysme financier, vous partez à la recherche d'un petit entrepreneur honnête et intègre, parmi cette jungle composée de voleurs, arnaqueurs, escrocs, rapaces, aigrefins que comptent la profession. "Au fur et à mesure que les devis pour les travaux arrivaient, je ne pus m'empêcher de penser que les prix annoncés correspondaient plutôt au budget de rénovation du Taj Mahal. J'optai finalement pour une estimation si raisonnable qu'elle en était suspecte, émanant du bureau d'un certain Max Arbogast, alias Chic Arbogast, alias Abo-le-Bigleux - un petit ectomorphe au teint cireux dans les yeux duquel brillait cette lueur caractéristique que l'on retrouve chez le méchant dans les western de série B".
Si le devis était certes plus que convenable, il était bien le seul ! Car les travaux du nid douillet vont se transformer en un cauchemar digne de la "Divine Comédie" de Dante qui passera presque pour un endroit paradisiaque à côté de ce qu'ils vont devoir supporter. Max Arbogast, savant mélange d'Al Capone et d'un maquignon, leur vendra un système ultra-sophistiqué de détecteur de mouvements pour éviter les cambriolages. Il ne trouvera rien de mieux que d'abattre le pilastre porteur pour installer son attirail. Le plafond de la bicoque déjà bien ébranlé par les travaux intempestifs subis ne supportera pas ce coup supplémentaire et s'écroulera sur le jeune couple en pleine nuit. Décidément, même Dante dans son Enfer n'avait pas imaginer un tel personnage que Max Arbogast !
"Envoyé jadis sur les bords de lacs aux noms Indiens, après avoir été au préalable chloroformé et ligoté, pour apprendre la nage dite du "petit chien" sous l'œil torve d'un Kapo qui se faisait appeler "moniteur", j'ai récemment été intrigué par certaines annonces de la section Magazine du Times. Parmi les établissements habituels à qui les parents nantis pouvaient confier leur geignarde progénitures afin de savourer en paix le coma des mois de juillet et d'août figuraient des camps de vacances spécialisés : la colonie basket, la colo magie, la colo informatique, la colo jazz et, la plus glorieuse de toutes peut-être, la colo cinéma". Par la grâce des "Jolies colonies de vacances "Coupez !"", le lecteur se retrouve au beau milieu d'adolescents boutonneux se rêvant en futur cinéaste de talent oscarisé. Et ce qui devait arriver, arriva avec de tels petits prodiges ! La société de production Miramax ayant proposé 16 millions de dollars pour le film d'un de ces rejetons acnéiques, le responsable de ladite colonie de vacances réclamera la moitié en royalties aux parents du petit Sargasse Snell. S'ensuivra un échange de courriers où chacun avancera les arguments les plus alambiqués, les plus tordus, les plus improbables, les plus sujets à caution pour sortir vainqueur des négociations. Monroe Varnishke, le directeur de cette géniale colonie pour apprentis réalisateurs surdoués, proposera à Winston Snell de s'associer à cette nouvelle et belle aventure, moyennant menaces et autres intimidations. En vain. Le ton de cet échange épistolaire montera très vite et dérapera sur des sujets aussi sensibles que les varices de Elsie Varnishke ou sa cuisine !
En lisant "L'erreur est humaine", le lecteur retrouvera le Woody Allen de sa première période cinématographique, aux dialogues incisifs, aux situations cocasses, incongrues ou décalées, aux personnages pathétiques, ridicules ou traumatisés par l'existence. En dix-huit nouvelles, toutes proches du sketch, Woody Allen nous brosse une société américaine vue par le petit bout de la lorgnette. Une société à la limite de l'hystérie collective, déboussolée, prête à se rattacher à n'importe quel gourou pour se sortir de l'ornière, gagner au loto, réussir sa vie sans faire ni effort, ni sacrifice. Une société tragi-comique où chacun tente, tant bien que mal, de tirer la couverture à soi. Des golden boys de Wall Street à la recherche du dernier costume trois pièces de coupe anglaise en cachemire avec fils électriques conducteurs intégrés permettant la recharge permanente de leur téléphone portable à la communauté juive de Brooklyn essayant d'arnaquer le gogo en vendant sur internet des prières personnalisées et rédigées sur mesure en fonction du problèmes, rien ni personne n'est épargné. Même la psychanalyse est égratignée au passage dans "Les infortunes d'un génie méconnu". Chaque nouvelle est savoureuse, même si elles paraissent déjantées ou invraisemblables et parfois inégale dans le ton. L'essentiel dans "L'erreur est humaine" est ailleurs. Il est dans le rire, la légèreté du style, la vivacité de l'écriture qui donne l'impression que la vie est drôle, malgré les soucis. Peut-on rire de tout se demandait Pierre Desproges ? Avec Woody Allen, le lecteur peut répondre oui, même des religions et du malheur de tous. Bien évidemment, Woody Allen ne s'épargne pas avec sa plume ironique, trempée dans l'acide le plus corrosif qui soit ! Le seul reproche que je pourrais faire à ce recueil est cet humour noir et raffiné, intellectuel et subtil, presque érudit, émaillé de termes yiddish qui risque de désarçonner un peu le lecteur. Mais pour les inconditionnels de Woody Allen, je ne saurais trop vous conseiller de lire ces nouvelles jubilatoires !
*Il est humain de se tromper, persévérer est diabolique !
Sans parler des collègues de bureau qui ne vont pas se gêner avec leurs allusions sur les capacités intellectuellement et émotionnellement limitées de leur petit prodige ! Surtout à trois ans ... Imaginer le futur de sa progéniture gâchée en raison d'un refus sur des tests d'empilement de cubes est un vrai désespoir pour des parents aussi exigeant que Boris et Anna Ivanovich. Que va-t-il devenir ? Quel sera son existence d'adulte raté ? "Il imagina son fils, devenu un homme, face au P-DG d'une société prestigieuse testant ses connaissances en matière d'animaux et de formes, autant de sujets qu'il serait censé maîtriser parfaitement. "Euh, eh ben, balbutiait Mischa, tout tremblant, c'est un triangle - non, non un octogone. Et ça, un lapin - euh, non, désolé, un kangourou. - Et les paroles de Pirouette, cacahuète ? demandait le P-DG. Ici, chez Smith Barney, tous les vice-présidents les connaissent par cœur. - Pour être tout à fait honnête, monsieur le président-directeur général, je n'ai jamais parfaitement appris cette chanson", était obligé de reconnaître le postulant, dont la lettre de motivation prenait le chemin de la poubelle". Honteux de cette situation devenue insupportable pour des personnes de leur standing, ils finiront ruinés et se retrouveront à partager le quotidien d'autres parents bannis du monde des Yuppis à cause du faible niveau scolaire de leur descendance. Ils découvriront, médusés, que d'autres personnes connaissent des problèmes financiers pour raison de revenus insuffisants et cela la goutte d'eau qui fera déborder le vase de leur déprime !
Que se passe-t-il lorsqu'un couple de Bobos décide d'acquérir un petit nid cosy dans le Upper West Side de Manhattan, que l'on vous assure que la bicoque croulante que vous venez de visiter - copie conforme de l'abbaye de Carfax, demeure du comte Dracula - est absolument l'affaire du siècle, que votre douce et tendre moitié fait déjà des projets de réaménagements tels que votre portefeuille en fait une crise de palpitations ? Ce sont les quelques questions existentielles du "Chantier infernal". Et pour ne pas que votre caprice ne vire pas au cataclysme financier, vous partez à la recherche d'un petit entrepreneur honnête et intègre, parmi cette jungle composée de voleurs, arnaqueurs, escrocs, rapaces, aigrefins que comptent la profession. "Au fur et à mesure que les devis pour les travaux arrivaient, je ne pus m'empêcher de penser que les prix annoncés correspondaient plutôt au budget de rénovation du Taj Mahal. J'optai finalement pour une estimation si raisonnable qu'elle en était suspecte, émanant du bureau d'un certain Max Arbogast, alias Chic Arbogast, alias Abo-le-Bigleux - un petit ectomorphe au teint cireux dans les yeux duquel brillait cette lueur caractéristique que l'on retrouve chez le méchant dans les western de série B".
Si le devis était certes plus que convenable, il était bien le seul ! Car les travaux du nid douillet vont se transformer en un cauchemar digne de la "Divine Comédie" de Dante qui passera presque pour un endroit paradisiaque à côté de ce qu'ils vont devoir supporter. Max Arbogast, savant mélange d'Al Capone et d'un maquignon, leur vendra un système ultra-sophistiqué de détecteur de mouvements pour éviter les cambriolages. Il ne trouvera rien de mieux que d'abattre le pilastre porteur pour installer son attirail. Le plafond de la bicoque déjà bien ébranlé par les travaux intempestifs subis ne supportera pas ce coup supplémentaire et s'écroulera sur le jeune couple en pleine nuit. Décidément, même Dante dans son Enfer n'avait pas imaginer un tel personnage que Max Arbogast !
"Envoyé jadis sur les bords de lacs aux noms Indiens, après avoir été au préalable chloroformé et ligoté, pour apprendre la nage dite du "petit chien" sous l'œil torve d'un Kapo qui se faisait appeler "moniteur", j'ai récemment été intrigué par certaines annonces de la section Magazine du Times. Parmi les établissements habituels à qui les parents nantis pouvaient confier leur geignarde progénitures afin de savourer en paix le coma des mois de juillet et d'août figuraient des camps de vacances spécialisés : la colonie basket, la colo magie, la colo informatique, la colo jazz et, la plus glorieuse de toutes peut-être, la colo cinéma". Par la grâce des "Jolies colonies de vacances "Coupez !"", le lecteur se retrouve au beau milieu d'adolescents boutonneux se rêvant en futur cinéaste de talent oscarisé. Et ce qui devait arriver, arriva avec de tels petits prodiges ! La société de production Miramax ayant proposé 16 millions de dollars pour le film d'un de ces rejetons acnéiques, le responsable de ladite colonie de vacances réclamera la moitié en royalties aux parents du petit Sargasse Snell. S'ensuivra un échange de courriers où chacun avancera les arguments les plus alambiqués, les plus tordus, les plus improbables, les plus sujets à caution pour sortir vainqueur des négociations. Monroe Varnishke, le directeur de cette géniale colonie pour apprentis réalisateurs surdoués, proposera à Winston Snell de s'associer à cette nouvelle et belle aventure, moyennant menaces et autres intimidations. En vain. Le ton de cet échange épistolaire montera très vite et dérapera sur des sujets aussi sensibles que les varices de Elsie Varnishke ou sa cuisine !
En lisant "L'erreur est humaine", le lecteur retrouvera le Woody Allen de sa première période cinématographique, aux dialogues incisifs, aux situations cocasses, incongrues ou décalées, aux personnages pathétiques, ridicules ou traumatisés par l'existence. En dix-huit nouvelles, toutes proches du sketch, Woody Allen nous brosse une société américaine vue par le petit bout de la lorgnette. Une société à la limite de l'hystérie collective, déboussolée, prête à se rattacher à n'importe quel gourou pour se sortir de l'ornière, gagner au loto, réussir sa vie sans faire ni effort, ni sacrifice. Une société tragi-comique où chacun tente, tant bien que mal, de tirer la couverture à soi. Des golden boys de Wall Street à la recherche du dernier costume trois pièces de coupe anglaise en cachemire avec fils électriques conducteurs intégrés permettant la recharge permanente de leur téléphone portable à la communauté juive de Brooklyn essayant d'arnaquer le gogo en vendant sur internet des prières personnalisées et rédigées sur mesure en fonction du problèmes, rien ni personne n'est épargné. Même la psychanalyse est égratignée au passage dans "Les infortunes d'un génie méconnu". Chaque nouvelle est savoureuse, même si elles paraissent déjantées ou invraisemblables et parfois inégale dans le ton. L'essentiel dans "L'erreur est humaine" est ailleurs. Il est dans le rire, la légèreté du style, la vivacité de l'écriture qui donne l'impression que la vie est drôle, malgré les soucis. Peut-on rire de tout se demandait Pierre Desproges ? Avec Woody Allen, le lecteur peut répondre oui, même des religions et du malheur de tous. Bien évidemment, Woody Allen ne s'épargne pas avec sa plume ironique, trempée dans l'acide le plus corrosif qui soit ! Le seul reproche que je pourrais faire à ce recueil est cet humour noir et raffiné, intellectuel et subtil, presque érudit, émaillé de termes yiddish qui risque de désarçonner un peu le lecteur. Mais pour les inconditionnels de Woody Allen, je ne saurais trop vous conseiller de lire ces nouvelles jubilatoires !
*Il est humain de se tromper, persévérer est diabolique !
18 commentaires:
J'ai encore un recueil de Woody Allen dans ma PAL mais je serais assez curieuse de découvrir celui-ci aussi !
Je ne savais pas que Woody écrivait des nouvelles !
En tout cas, celles là on l'air jubilatoires. Je rajoute à ma liste !
En général je ne suis pas trop «nouvelles», mais j'aime bien l'humour de Woody Allen! Si jamais je mets la main sur ce bouquin (de préférence en VO) je me souviendrai de ton billet!
Je suis très nouvelles et j'aime Woody Allen, ce livre est pour moi semble-t-il!
A lire quand le moral est en berne, j'aime sa causticité et son sens de l'absurde
j'ai l'impression que tu t'es bien amusée
Je ne suis pas "nouvelles" et je n'aime pas beaucoup Woody Allen. Du coup, je passe sur ce titre.
J'ai bien aimé "Dentiste mystérieux à Manhattan" mais sans adorer, je pense que celui-ci lui est supérieur... A noter, donc !
Je suis très preneuse de l'humour et des malheurs de Woody Allen, donc je note.
@ Cynthia : En général, Woody Allen est pour moi synonyme d'instants jubilatoires et plein de drôleries, loufoque absurde ! Je l'aime en tant que réalisateur et que musicien de jazz (clarinettiste), mais en nouvelliste, il a une imagination débordante. Même si les nouvelles sont assez inégales, l'ensemble est quand même bon et on passe un bon moment ...
@ Céline : Woody Allen a écrit de nombreuses nouvelles et quelques romans, dont certains sont vraiment hilarants ! Tout à fait dans le ton de ses premiers films ... En plus, ce petit recueil se lit très vite et très bien.
@ Grominou : Tu devrais le trouver en VO sans problème ... Et si tu aimes son humour un peu pince sans rire et plein d'allusions, de jeux de mots, alors ce recueil est pour toi ! Tu devrais passer un bon moment de lecture ;-D
@ Mirontaine : Si tu es nouvelles et Woody Allen, alors tu sais ce qu'il te reste à faire ;-D Ce petit livre peut voyager, si cela intéresse quelqu'un ...
@ Dominique : Malgré la fatigue qui pointe son nez, j'ai pris un plaisir incroyable à lire ce recueil très court ... Il a été un instant de joie intense et donne envie de revoir les meilleurs films de Woody Allen ;-D
@ Belle de Nuit : C'est bien dommage, car tu passes à côté d'une lecture heureuse ! Mais, après tout, il y a tant d'autres livres à lire et à découvrir que tu peux passer sur celui-ci ;-D
@ Kathel : J'ai noté "Dentiste mystérieux à Manhattan", et je veux aussi le lire, surtout qu'il est peu volumineux ! Avec celui-ci, c'est l'imaginaire de Woody Allen que l'on retrouve avec des personnages azimutés, des situations ubuesques, un monde tellement réel mais vu sous une loupe grossissant les défauts ... A lire pour garder le sourire ;-D
@ Aifelle : Avec Woody Allen, tu es sûre de passer un moment agréable ! Il a trempé sa plume dans l'acide et le cynisme grinçant ...
Jubilatoire, tu l'as dit !
@ Yv : C'est bien l'adjectif qui convient à ce recueil ! On y retrouve le Woody Allen de ses grands films ...
Tu me donnes terriblement envie ! J'aime beaucoup ses films sur Manhattan.
Je n'ai pas eu le temps de participer au blogoclub cette fois-ci et j'ai déjà lu le roman prévu pour le 1er mai. J'approuve ton choix pour le prochain, "La voleuse de livres" est une merveille !
Malgré ton billet, je ne note pas ce titre : il ne m'attire tout simplement pas !!
Comme Manu, je pense que "La voleuse de livres" est une merveille, j'esprère que tu apprécieras. ;-)
@ Manu : C'est tout simplement un moment de lecture très drôle, léger, plein de cynisme, de grincement de dents ! Bref, c'est du bon Woody Allen pour en faire un film film à sketches ... Pour le blogoclub de mai, je n'ai pas envie de lire Jasper Fford pour l'instant, même si cet auteur est très bon. Et puis, j'ai "La voleuse de livres" qui attend dans ma PAL ! Donc, mon choix était déjà fait ;-D
@ Lounima : Tu n'aimes pas Woody Allen ?! Personnellement, il me fait mourir de rire à chaque fois que je le vois ou l'entends ... Mais, tu as tout à fait le droit. Après tout, il y a tant de livres à découvrir que tu peux faire l'impasse sur celui-ci ! Pour "La voleuse de livres", je suis presque sûre que ce livre me plaira. Surtout après tout ce que j'ai lu de billets dessus ...
Ca a l'air d'être le livre idéal en période morose. Je le note.
Enfin le temps de continuer mes visites (un jour sans electricité m'a mise en retard, c'est dingue)
Je suis fan de WA , ses films en tout cas, et bon, un peu de yiddisch n'est pas gênant, à force on connait quelques termes...
@ Constance : C'est un recueil pour les périodes moroses, sombres ! En le lisant, on retrouve le sourire et on relativise tout après cette lecture ...
@ Keisha : Manque d'électricité à cause de la tempête sur les côtes normandes ? Pas trop grave, j'espère ! Sinon, la lumière à la bougie est toujours très romantique ... Pour Woody Allen, c'est mon remède anti-morosité. Et ce recueil est dans la lignée de ses premiers grands films, sous forme de sketches, avec quelques petits mots yiddish, mais que tout le monde peut interpréter, car ce sont souvent des noms d'oiseaux que les personnages se lancent à la figure !
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