Quelques sorties intéressantes en poche pour juin. Je vous rassure quand même, ça sent les vacances d'été. Voici donc un panel non exhaustif de ce que vous pourrez trouver dans vos librairies préférées courant juin.
- Édition 10/18
La nuit descend sur Manhattan - Colin Harrisson
D'origine chinoise, Jin Li dirige les équipes de nettoyage de grandes compagnies new-yorkaises. La couverture idéale pour un juteux espionnage industriel. Mais, quand elle assiste au meurtre de deux de ses employées mexicaines sur un parking de Brooklyn, Jin Li comprend qu'elle a été démasquée. On veut sa tête... Pompier rescapé des décombres du World Trade Center, Ray Grant a cru pouvoir en finir avec ses démons en parcourant le monde. Mais, de retour à New York, au chevet de son père mourant, la descente aux enfers continue. Il est kidnappé par des petites frappes à la solde d'un businessman de Shanghai. Leur but : qu'il les mène à Jin Li, son ancienne petite amie. Pour sauver sa peau et celle de ses proches, Ray va devoir se lancer dans une traque de tous les dangers, au cœur d'un Manhattan gangrené par la violence, le pouvoir et l'argent.
Des vies sans couleur - Zoë Wicomb
L'indépendante Marion Campbell mène une existence paisible au Cap. où l'agence de voyages qu'elle a fondée prospère. Mais tout n'est qu'apparence. La nuit, son sommeil est agité, et le jour, elle est hantée par les souvenirs confus qu'a fait ressurgir en elle la photographie d'une femme en première page du journal. Marion a la troublante impression d'être liée à elle d'une manière ou d'une autre. Or son vieux père refuse obstinément de s'associer à sa quête. Seule la vive Brenda s'y risquera, accompagnant sa farouche directrice sur les déroutant chemins du passé. Sur une trame subtile et délicatement tissée, Zoë Wicomb décrit avec force l'héritage des enfants nés des mensonges de l'apartheid, le poids de la honte et du silence.
La tendresse des loups - Stef Penney
Porté par une construction éblouissante qui entremêle différentes voix, un roman épique, ample, violent, dans la tradition des plus grandes œuvres naturalistes. Un livre phénomène, doublement couronné par le prestigieux Costa Book Award comme meilleur premier roman et meilleur livre de l'année, un voyage étourdissant dans les étendues glacées du Grand Nord canadien. 1867. Alors qu'un terrible hiver a pris en tenailles le petit village de Dove River, un trappeur est retrouvé mort dans sa cabane, égorgé et scalpé. Dans cette communauté d'origine écossaise qui s'accroche désespérément aux convenances de la mère patrie, le choc est terrible. Surtout pour Mme Ross qui a découvert le corps et constaté dans la foulée la disparition de Francis, son fils adoptif. Doit-elle le signaler à Donald Moody, le naïf dépêché par la Compagnie de la baie d'Hudson pour identifier le coupable au plus vite ? Et a-t-elle raison de se méfier de ce mystérieux Sturrock, un aventurier bien décidé à retrouver un objet précieux qui aurait été légué par le défunt ? Incapable de croire à la culpabilité de son fils, Mme Ross va se lancer dans une course éperdue, avec pour seule compagnie Parker, un énigmatique trappeur indien habitué à survivre dans les milieux les plus hostiles...
Séduction - Catherine Gildiner
C'est ainsi qu'au bout de dix ans de réclusion Kate Fitzgerald est devenue une spécialiste de Freud. Aussi accepte-t-elle le marché que lui propose son psychiatre : enquêter sur des révélations susceptibles de remettre en cause les fondements de la psychanalyse en échange de sa mise en liberté conditionnelle. Elle sera aidée dans sa mission par un coéquipier : Jackie Lawton, un ancien cambrioleur reconverti en détective privé. Mais une série de meurtres va entraîner ce duo haut en couleur dans une course folle, entre Toronto, Vienne et Londres, où vit encore Anna Freud qui veille sur l'héritage de son père. Humour mordant et personnages décalés font de ce thriller intellectuel une lecture passionnante.
Le mystère Millow - Gilles Bornais
L'enquête est confiée à Joe Hackney, petit, boiteux, taciturne, cynique, vivant chez sa mère dans l'East End londonien, et qui n'a pas complètement renié le petit malfrat qu'il fut. Les premières investigations révèlent que Fergus Millow était peintre mais surtout un homme particulièrement discret que personne ne semblait connaître...
Marignan, Chambord, Vinci, en trois mots, on croit avoir tout dit sur François Ier. Mais, au fond, connaît-on vraiment ce roi qui n’aurait jamais dû accéder au trône ? Au-delà de l’image convenue du roi chevalier, on découvre un protecteur des arts, féru de philosophie, poète accompli, dessinateur et architecte novateur. C’est aussi un politique visionnaire, à l’écoute des hommes et de la nature, qui lui inspirent une nouvelle façon de régner. Du triomphe de la première campagne d’Italie au désastre de Pavie, de l’entrevue du Camp du Drap d’or à la captivité à Madrid, François Ier reste un prince passionnant qui, dans la victoire comme dans l’échec, domine la galaxie de la Renaissance.
Le Général et moi - Daniel Picouly
29 mai 1968, la France est paralysée par les grèves et le président de Gaulle rejoint la résidence du général Massu à Baden-Baden à bord d'un hélicoptère. Une journée historique débute pour le narrateur, fervent gaulliste, dans les coulisses des ministères et de l'Assemblée jusqu'à sa rencontre avec une éditrice parisienne au café de l'Odéon.
Meurtre chez les Samaritains - Matt Beynon Rees
Tout est possible en Palestine, et rien ne dit que le jeune Ishaq, le fils du prêtre des Samaritains de Naplouse, n’a pas été exécuté parce qu’il était homosexuel. Ni que sa connaissance des caisses noires du Vieux, l’ancien président de l’Autorité palestinienne, ne lui a pas été fatale. Omar Youssef n’a que quelques heures devant lui pour résoudre l’énigme, car si les dizaines de millions de dollars détournés ne sont pas restitués, la Banque mondiale est bien décidée à fermer le robinet de l’aide internationale… Par l’auteur du Collaborateur de Bethléem et d’Une tombe à Gaza.
Un dîner, de nos jours, dans la grande bourgeoisie parisienne. Afin de séduire son invité d'honneur – un puissant homme d'affaires étranger – la maîtresse de maison a convié ses amis les plus remarquables. Mais à la dernière minute, l'un d'entre eux se décommande : il n'y a plus que treize convives... Comme le dîner doit commencer à tout prix, la nouvelle «invitée» est choisie au mépris de la bienséance. Une véritable transgression. La quatorzième convive devient alors le grain de sable qui fait déraper la soirée. Pour l'émerveillement des uns, pour le désespoir des autres. Tout dîner est une aventure.
Lettre à Delacroix - Tahar Ben Jelloun
«Parce que vous êtes "le plus suggestif de tous les peintres", je pense pouvoir vous faire revenir au Maroc par la magie du verbe. Je vous imagine en ce début d'année 1832, jeune homme élégant et réservé, quitter votre atelier de la rue des Fossés-Saint-Germain, laissant derrière vous une lumière retenue, empêchée par un ciel gris et bas d'éclater, une lumière brève et faible à laquelle les Parisiens finissent par s'habituer. Vous sortez de ce quartier et vous vous trouvez, quelques jours après, inondé par une lumière si vive, si pleine et même brutale que vous subissez un choc. Vous êtes à la fois en Méditerranée et face à l'océan Atlantique.» Tahar Ben Jelloun rend hommage à Eugène Delacroix, converti à la lumière lors de son voyage en Afrique du Nord. Mais au-delà du peintre génial, c'est la beauté de tout un pays qu'il célèbre : celle du Maroc.
La mort du papillon - Zelda et Scott Fitzgerald - Pietro Citati
Francis Scott Fitzgerald fut un grand explorateur de la fêlure de l'être. C'est cette fêlure qui parcourt le livre bref et intense que Pietro Citati consacre au romancier américain et à la coquette et fantasque Zelda Sayre qui devint son épouse en 1920, l'année même où Scott publiait L'envers du paradis. Si ce premier roman valut à Fitzgerald une immédiate célébrité, son succès ne l'empêcha pas de deviner tout près de lui l'ombre de futures catastrophes. Il pressentait que l'euphorie des roaring twenties – cette «orgie la plus coûteuse de l'Histoire» – devait un jour prendre fin. Alors que Scott observait le monde à travers sa propre fêlure, Zelda ne révélait, en apparence, aucune faille. Leur amour les rapprochait passionnément l'un de l'autre. Comment en vinrent-ils à blesser cet amour, à le déchirer, avant même d'être submergés par la folie? Le couple ne comprit pas la raison du naufrage, pas même Fitzgerald qui représenta cette perte dans ses livres, car ses livres comprirent ce que lui ne comprit jamais. Tout en contant le pathétique destin de Scott et de Zelda, Pietro Citati évoque avec finesse et vivacité l'œuvre d'un écrivain plus sensible qu'aucun autre à la musique des choses perdues. Fitzgerald se glissait dans les interstices entre les choses. Ses mots avaient le pouvoir de rendre la réalité légère et transparente, même quand elle était faite de stridence, de tristesse et de douleur. Cette poignante légèreté qui traverse l'œuvre de Fitzgerald, Citati l'accueille dans son propre livre. Il fait place à ce très vif sentiment d'une vérité de la vie qui loge au secret du cœur, à la source du style, et qui ne pèse pas plus que la poussière des couleurs sur les ailes d'un papillon.
Beethoven avait un seizième de sang noir - Nadine Gordimer
«Jadis il y avait des Noirs, les pauvres diables, qui voulaient être blancs. Maintenant il y a un Blanc, pauvre diable, qui se revendique noir. Il s’agit du même secret.» Avec ces nouvelles publiées dans l’Afrique du Sud des années 2000, Nadine Gordimer explore les zones d’ombre de la comédie sociale. Un professeur d’université, ancien militant, décontenancé par les luttes de l’après-apartheid, part en quête des traces de son arrière-grand père, négociant en diamants. Une femme frivole manifeste contre toute attente des talents d’aventurière durant la Seconde Guerre mondiale. Un perroquet, aux allures inoffensives, devient la mémoire de l’histoire. Autant de secrets révélés, de souffrances qui prennent, sous la plume tchékhovienne de Nadine Gordimer, un caractère universel.
D'origine chinoise, Jin Li dirige les équipes de nettoyage de grandes compagnies new-yorkaises. La couverture idéale pour un juteux espionnage industriel. Mais, quand elle assiste au meurtre de deux de ses employées mexicaines sur un parking de Brooklyn, Jin Li comprend qu'elle a été démasquée. On veut sa tête... Pompier rescapé des décombres du World Trade Center, Ray Grant a cru pouvoir en finir avec ses démons en parcourant le monde. Mais, de retour à New York, au chevet de son père mourant, la descente aux enfers continue. Il est kidnappé par des petites frappes à la solde d'un businessman de Shanghai. Leur but : qu'il les mène à Jin Li, son ancienne petite amie. Pour sauver sa peau et celle de ses proches, Ray va devoir se lancer dans une traque de tous les dangers, au cœur d'un Manhattan gangrené par la violence, le pouvoir et l'argent.
Des vies sans couleur - Zoë Wicomb
L'indépendante Marion Campbell mène une existence paisible au Cap. où l'agence de voyages qu'elle a fondée prospère. Mais tout n'est qu'apparence. La nuit, son sommeil est agité, et le jour, elle est hantée par les souvenirs confus qu'a fait ressurgir en elle la photographie d'une femme en première page du journal. Marion a la troublante impression d'être liée à elle d'une manière ou d'une autre. Or son vieux père refuse obstinément de s'associer à sa quête. Seule la vive Brenda s'y risquera, accompagnant sa farouche directrice sur les déroutant chemins du passé. Sur une trame subtile et délicatement tissée, Zoë Wicomb décrit avec force l'héritage des enfants nés des mensonges de l'apartheid, le poids de la honte et du silence.
La tendresse des loups - Stef Penney
Porté par une construction éblouissante qui entremêle différentes voix, un roman épique, ample, violent, dans la tradition des plus grandes œuvres naturalistes. Un livre phénomène, doublement couronné par le prestigieux Costa Book Award comme meilleur premier roman et meilleur livre de l'année, un voyage étourdissant dans les étendues glacées du Grand Nord canadien. 1867. Alors qu'un terrible hiver a pris en tenailles le petit village de Dove River, un trappeur est retrouvé mort dans sa cabane, égorgé et scalpé. Dans cette communauté d'origine écossaise qui s'accroche désespérément aux convenances de la mère patrie, le choc est terrible. Surtout pour Mme Ross qui a découvert le corps et constaté dans la foulée la disparition de Francis, son fils adoptif. Doit-elle le signaler à Donald Moody, le naïf dépêché par la Compagnie de la baie d'Hudson pour identifier le coupable au plus vite ? Et a-t-elle raison de se méfier de ce mystérieux Sturrock, un aventurier bien décidé à retrouver un objet précieux qui aurait été légué par le défunt ? Incapable de croire à la culpabilité de son fils, Mme Ross va se lancer dans une course éperdue, avec pour seule compagnie Parker, un énigmatique trappeur indien habitué à survivre dans les milieux les plus hostiles...
Séduction - Catherine Gildiner
C'est ainsi qu'au bout de dix ans de réclusion Kate Fitzgerald est devenue une spécialiste de Freud. Aussi accepte-t-elle le marché que lui propose son psychiatre : enquêter sur des révélations susceptibles de remettre en cause les fondements de la psychanalyse en échange de sa mise en liberté conditionnelle. Elle sera aidée dans sa mission par un coéquipier : Jackie Lawton, un ancien cambrioleur reconverti en détective privé. Mais une série de meurtres va entraîner ce duo haut en couleur dans une course folle, entre Toronto, Vienne et Londres, où vit encore Anna Freud qui veille sur l'héritage de son père. Humour mordant et personnages décalés font de ce thriller intellectuel une lecture passionnante.
Le mystère Millow - Gilles Bornais
L'enquête est confiée à Joe Hackney, petit, boiteux, taciturne, cynique, vivant chez sa mère dans l'East End londonien, et qui n'a pas complètement renié le petit malfrat qu'il fut. Les premières investigations révèlent que Fergus Millow était peintre mais surtout un homme particulièrement discret que personne ne semblait connaître...
- Livre de Poche
Marignan, Chambord, Vinci, en trois mots, on croit avoir tout dit sur François Ier. Mais, au fond, connaît-on vraiment ce roi qui n’aurait jamais dû accéder au trône ? Au-delà de l’image convenue du roi chevalier, on découvre un protecteur des arts, féru de philosophie, poète accompli, dessinateur et architecte novateur. C’est aussi un politique visionnaire, à l’écoute des hommes et de la nature, qui lui inspirent une nouvelle façon de régner. Du triomphe de la première campagne d’Italie au désastre de Pavie, de l’entrevue du Camp du Drap d’or à la captivité à Madrid, François Ier reste un prince passionnant qui, dans la victoire comme dans l’échec, domine la galaxie de la Renaissance.
Le Général et moi - Daniel Picouly
29 mai 1968, la France est paralysée par les grèves et le président de Gaulle rejoint la résidence du général Massu à Baden-Baden à bord d'un hélicoptère. Une journée historique débute pour le narrateur, fervent gaulliste, dans les coulisses des ministères et de l'Assemblée jusqu'à sa rencontre avec une éditrice parisienne au café de l'Odéon.
Meurtre chez les Samaritains - Matt Beynon Rees
Tout est possible en Palestine, et rien ne dit que le jeune Ishaq, le fils du prêtre des Samaritains de Naplouse, n’a pas été exécuté parce qu’il était homosexuel. Ni que sa connaissance des caisses noires du Vieux, l’ancien président de l’Autorité palestinienne, ne lui a pas été fatale. Omar Youssef n’a que quelques heures devant lui pour résoudre l’énigme, car si les dizaines de millions de dollars détournés ne sont pas restitués, la Banque mondiale est bien décidée à fermer le robinet de l’aide internationale… Par l’auteur du Collaborateur de Bethléem et d’Une tombe à Gaza.
- Folio
Un dîner, de nos jours, dans la grande bourgeoisie parisienne. Afin de séduire son invité d'honneur – un puissant homme d'affaires étranger – la maîtresse de maison a convié ses amis les plus remarquables. Mais à la dernière minute, l'un d'entre eux se décommande : il n'y a plus que treize convives... Comme le dîner doit commencer à tout prix, la nouvelle «invitée» est choisie au mépris de la bienséance. Une véritable transgression. La quatorzième convive devient alors le grain de sable qui fait déraper la soirée. Pour l'émerveillement des uns, pour le désespoir des autres. Tout dîner est une aventure.
Lettre à Delacroix - Tahar Ben Jelloun
«Parce que vous êtes "le plus suggestif de tous les peintres", je pense pouvoir vous faire revenir au Maroc par la magie du verbe. Je vous imagine en ce début d'année 1832, jeune homme élégant et réservé, quitter votre atelier de la rue des Fossés-Saint-Germain, laissant derrière vous une lumière retenue, empêchée par un ciel gris et bas d'éclater, une lumière brève et faible à laquelle les Parisiens finissent par s'habituer. Vous sortez de ce quartier et vous vous trouvez, quelques jours après, inondé par une lumière si vive, si pleine et même brutale que vous subissez un choc. Vous êtes à la fois en Méditerranée et face à l'océan Atlantique.» Tahar Ben Jelloun rend hommage à Eugène Delacroix, converti à la lumière lors de son voyage en Afrique du Nord. Mais au-delà du peintre génial, c'est la beauté de tout un pays qu'il célèbre : celle du Maroc.
La mort du papillon - Zelda et Scott Fitzgerald - Pietro Citati
Francis Scott Fitzgerald fut un grand explorateur de la fêlure de l'être. C'est cette fêlure qui parcourt le livre bref et intense que Pietro Citati consacre au romancier américain et à la coquette et fantasque Zelda Sayre qui devint son épouse en 1920, l'année même où Scott publiait L'envers du paradis. Si ce premier roman valut à Fitzgerald une immédiate célébrité, son succès ne l'empêcha pas de deviner tout près de lui l'ombre de futures catastrophes. Il pressentait que l'euphorie des roaring twenties – cette «orgie la plus coûteuse de l'Histoire» – devait un jour prendre fin. Alors que Scott observait le monde à travers sa propre fêlure, Zelda ne révélait, en apparence, aucune faille. Leur amour les rapprochait passionnément l'un de l'autre. Comment en vinrent-ils à blesser cet amour, à le déchirer, avant même d'être submergés par la folie? Le couple ne comprit pas la raison du naufrage, pas même Fitzgerald qui représenta cette perte dans ses livres, car ses livres comprirent ce que lui ne comprit jamais. Tout en contant le pathétique destin de Scott et de Zelda, Pietro Citati évoque avec finesse et vivacité l'œuvre d'un écrivain plus sensible qu'aucun autre à la musique des choses perdues. Fitzgerald se glissait dans les interstices entre les choses. Ses mots avaient le pouvoir de rendre la réalité légère et transparente, même quand elle était faite de stridence, de tristesse et de douleur. Cette poignante légèreté qui traverse l'œuvre de Fitzgerald, Citati l'accueille dans son propre livre. Il fait place à ce très vif sentiment d'une vérité de la vie qui loge au secret du cœur, à la source du style, et qui ne pèse pas plus que la poussière des couleurs sur les ailes d'un papillon.
Beethoven avait un seizième de sang noir - Nadine Gordimer
«Jadis il y avait des Noirs, les pauvres diables, qui voulaient être blancs. Maintenant il y a un Blanc, pauvre diable, qui se revendique noir. Il s’agit du même secret.» Avec ces nouvelles publiées dans l’Afrique du Sud des années 2000, Nadine Gordimer explore les zones d’ombre de la comédie sociale. Un professeur d’université, ancien militant, décontenancé par les luttes de l’après-apartheid, part en quête des traces de son arrière-grand père, négociant en diamants. Une femme frivole manifeste contre toute attente des talents d’aventurière durant la Seconde Guerre mondiale. Un perroquet, aux allures inoffensives, devient la mémoire de l’histoire. Autant de secrets révélés, de souffrances qui prennent, sous la plume tchékhovienne de Nadine Gordimer, un caractère universel.
22 commentaires:
Dans cette jolie liste j'ai particulièrement aimé "la tendresse des loups " vraiment excellent
Oh, que de tentations ! Je suis ravie pour La tendresse des loups, je l'attendais...et je note Des vies sans couleur. Merci :)
C'est amusant, je voulais justement recommander parmi cette liste "La tendresse des loups"dont on a assez peu parlé à sa sortie, mais Dominique est passée avant moi !
Bon il me semble que le titre à noter soit La tendresse des loups!! :)
Je n' avais encore rien lu à son sujet mais décidément "La tendresse des loups" semble faire l'unanimité!Je l'ai donc noté
Il était noté sur ma LAL depuis longtemps, je suis ravie que
La tendresse des loups de Stef Penney sorte enfin en poche !
une pensée de Bretagne pour toi :), Nanne, bisous.
Rien lu dans cette liste, et presque heureusement rien ne me tente pour le moment...ouf !
@ Dominique : Je crois que "La tendresse des loups" fait l'unanimité dans les sorties poche de juin ! Je n'ai lu que de très bonnes critiques sur ce roman ... Mais comme je suis une inconditionnelle de Pierre Assouline, je vais me jeter sur "Les invités", ainsi que sur l'ouvrage concernant le couple de Scott Fitzgerald.
@ Emmyne : Je crois qu'avec "La tendresse des loups", tu ne prends pas un gros risque d'échec ;-D Finalement, je pensais que les sorties de juin seraient moins intéressantes, mais apparemment pas du tout !
@ Kathel : C'est vrai que "La tendresse des loups" a été peu présenté sur les blogs et c'est bien dommage, car les critiques étaient vraiment bonnes ! Sa sortie en poche va relance son intérêt, j'espère ...
@ Jules : Honnêtement, il y en a d'autres à noter, notamment "Les invités" de Pierre Assouline, "Lettre à Delacroix" de Ben Jelloun ou "La mort du papillon" de Citati ! De quoi faire de belles rencontres littéraires pour l'été ;-D
@ Mango : Alors, partons pour "La tendresse des loups" et parlons-en parce que c'est un très bon roman d'après toutes les critiques faites !
@ Loulou : "La tendresse des loups" va devenir une véritable épidémie littéraire sur les blogs, dans les prochains mois, si ça continue ;-D Ne me tente pas avec la Bretagne ou la Normandie ... J'en rêve toutes les nuits, en ce moment !
@ Antigone : Soit je te maudis, soit je t'admire ! Je préfère t'admirer pour ton stoïcisme face à ces sorties et ses tentations ;-D
Depuis quelques temps, je trouve que les sorties poche sont extrêmement intéressantes, hélas pour ma PAL.
Je fais partie des rares qui ont lue "la tendresse des loups" à sa sortie, mais je n'ai pas été emballé plus que ça (désolé pour toutes celles qui se réjouissent de le lire ) je m'attendais à un livre beaucoup plus enthousiasmant mais j'ai été déçu... Celui qui me tente le plus dans ta liste c'est "des vies sans couleur" qui a l'air vraiment très sympa... Je risque fort de craquer pour ce livre... Bises à toi Nanne
Normalement il y a aussi Les déferlantes qui sort en poche, je croise les doigts pour que sa sortie ne soit pas retardé, depuis le temps que j'ai envie de le lire ;-)
Pour moi, sans hésiter ce sera Assouline car c'est noté depuis la sortie broché dans ma lal ;-))
Ouaouhh ! Merci pour ces présentations !
Que de tentations en perspectives...
@ Aifelle : Ces sorties sont de qualité parce que les livres sont souvent très bons ! Hélas pour nos PAL et pour le temps qui n'est pas extensible à loisir pour les découvrir tous !
@ L'or des chambres : Disons que tu es la petite note discordante sur la blogosphère qui modère les enthousiasmes des autres lectrices tentées ;-D "Des vies sans couleur" a l'air très intéressant, mais je n'ai jamais lu d'avis dessus !
@ Émilie : Je ne voudrais pas te faire de fausse joie, mais il me semble qu'il est sorti à la fin du mois de mai en Pocket ! Je crois l'avoir vu en librairie ... A voir !
@ Lilibook : Pour ce qui me concerne, ce sera la même chose ... Je suis une inconditionnelle de Pierre Assouline que j'admire pour sa culture et sa façon de raconter les petites et grandes histoires de la vie !
@ Marie : Je me demande si tu dois me remercier ;-D Peut-être me maudire pour les tentations suscitées ?! Mais quel bonheur de faire savoir ces belles sorties autour de soi ... Et que de belles lectures en perspective !
Tu as raison, je n'ai pas réussi à trouver un seul billet sur "des vies sans couleur"... Mais ça ne me décourage pas !
Bises
@ L'or des chambres : Ne te décourage pas pour ce livre dont le sujet a l'air très intéressant ! Ce serait une erreur ... Et puis, tu auras le privilège de présenter un ouvrage non présenté sur la blogosphère ;-D Bon week end à toi ...
@ Twinings : Merci beaucoup pour cette info toujours intéressante ! L'idée d'un roman participatif est originale et j'irai faire un tour par là-bas ...
C'est pas ce mois que ma PAL va descendre !
@ Theoma : Je vais te rassurer, ta PAL pourra entamer une (petite) cure d'amaigrissement cet été ! J'ai vu peu de livres intéressants pour juillet/août ... Par contre, septembre risque d'être beaucoup plus conséquent. Te voilà prévenue ;-D
Merci pour la prévention ! Vive les poches !
@ Theoma : Je vais une "sorties poche" spécial juillet/août pour grouper les sorties qui paraissent incontournables ... Il y a quand même certains bons romans à ne pas rater !
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