3 novembre 2010

QUE LIRA-T-ON EN NOVEMBRE ?

Avec un peu de retard pour cause de week end prolongé, de tombes à fleurir et de travail urgent à terminer, voici la rubric à brac mensuelle concernant les sorties poches du mois.

Après un mois d'octobre riche d'ouvrages divers et variés, où la qualité côtoyait la multitude des choix, novembre sera un tout petit peu plus calme. Sans aucun doute l'effet fin d'année avec des coffrets de collection sublimés par le talent créatif de Christian Lacroix pour les éditions du Livre de Poche. A retenir pour préparer sa lettre au Père Noël !

  • Éditions 10/18

Une partie du tout – Steve Toltz

Stupéfiant d'imagination, de drôlerie et de profondeur, un premier roman époustouflant, finaliste du prestigieux Man Booker Prize. Porté par une véritable dynamite verbale, un mélange détonant entre roman d'aventures, farce jubilatoire et conte philosophique. Une flamboyante odyssée familiale, du bush australien au Paris bohème et à la jungle thaïlandaise, des années 1960 à nos jours. Toute sa vie, Jasper Dean a hésité entre détester, plaindre, adorer et assassiner son père, Martin. Maintenant que Martin est mort, Jasper peut revenir à loisir sur le cas de ce philosophe autodidacte, génie méconnu et féroce misanthrope qui s'est brûlé les ailes à vouloir sortir de l'ombre de son frère Terry, Robin des bois moderne adulé des foules en Australie. De dépressions passagères en illuminations foudroyantes, d'amours contrariées en atroces trahisons, de clubs de strip-tease en paquebots clandestins, père et fils vont se retrouver embarqués dans une aventure qui les dépasse. Mais, face aux coups du sort, c'est en Jasper que Martin trouvera le meilleur compagnon d'infortune de ses vains efforts pour laisser une trace de son passage dans ce monde qu'il méprise...

La confrérie des mutilés – Brian Evenson

Après avoir perdu une main lors d'un règlement de comptes, Kline, un détective privé, se voit confier une enquête au sein d'une société secrète composée de mutilés volontaires, où un meurtre a été commis. Mais, pour mener son enquête, Kline doit gagner la confiance des membres de cette étrange secte. Or cette confiance se paie cher, car pour accéder à certains niveaux de la hiérarchie, il convient d'être à chaque fois davantage amputé…

Jusqu'où Kline sera-t-il prêt à aller pour découvrir l'insoutenable vérité ? Les voies de la confrérie sont-elles impénétrables ?

Dans la lignée de Poe et de Borges, une prose incisive au service d'un récit dérangeant, où rivalisent humour noir et banalité de l'horreur.

Mes vies – Edmund White

White nous dévoile ici, sans fard, tous les faits de sa vie, même les plus provocants, comme seul un grand écrivain peut se le permettre. Mes vies est un festin spectaculaire, charmant et drôle, charnel et intelligent, outrageux et lumineux. Tour à tour, décapant, émouvant, sensible, Edmund White nous embarque dans ses univers et dans ses opinions sur l'art et la vie. « Mes psys », « Mes femmes », «Ma mère », « Mes tapins », « Mes amis », « Mon Europe », « Mon Genet »... sont autant de chapitres qui constituent ces mémoires à l'écriture ciselée et d'une mélancolie déchirante.

Et que le vaste monde poursuive sa course folle – Column McCann

Dans le New York des années 1970, un roman polyphonique aux subtiles résonances contemporaines, une œuvre vertigineuse. 7 août 1974. Sur un câble tendu entre les Twin Towers s'élance un funambule. Un événement extraordinaire dans la vie de personnes ordinaires. Corrigan, un prêtre irlandais, cherche Dieu au milieu des prostituées, des vieux, des miséreux du Bronx ; dans un luxueux appartement de Park Avenue, des mères de soldats disparus au Vietnam se réunissent pour partager leur douleur et découvrent qu'il y a entre elles des barrières que la mort même ne peut surmonter ; dans une prison new-yorkaise, Tillie, une prostituée épuisée, crie son désespoir de n'avoir su protéger sa fille et ses petits-enfants... Une ronde de personnages dont les voix s'entremêlent pour restituer toute l'effervescence d'une époque. Porté par la grâce de l'écriture de Colum McCann, un roman vibrant, poignant, l'histoire d'un monde qui n'en finit pas de se relever.

Attention dieu méchant – Shalom Auslander

Jubilatoires, iconoclastes et hilarantes, des histoires délicieusement blasphématoires, par l'auteur de La Lamentation du prépuce. Entre Kafka, Beckett et Philip Roth, un régal de drôlerie, d'une liberté de ton aussi profonde que rafraîchissante. Y a-t-il là-haut quelqu'un qui m'aime ? Cette question hante Bloom depuis qu'il a failli mourir. Mais, face à l'inefficacité de Lucifer et de la Mort, en grand débat sur les méfaits des défibrillateurs, Dieu descend sur terre finir le travail lui-même. Deux hamsters, Donut et Beignet, attendent Joe, leur maître. Confiant dans la bonté de son dieu nourricier, Donut se met à prier. Affamé, Beignet commence à douter. Après une nuit de rêves impurs, Motty, élève d'une yéchiva loubavitch de dix-huit ans, se réveille avec une poitrine velue, un débardeur Budweiser et une furieuse envie de bricoler. Que vont penser les siens de son nouveau corps de chef de chantier goy ? Rabbins violents, épouses perverses, chiens culpabilisateurs et chimpanzés suicidaires peuplent ce recueil complètement original, qui, derrière un humour dévastateur, soulève des questions fondamentales sur la condition humaine et son besoin d'interdits.

  • Livre de Poche

Jezabel – Irène Némirowski

Procès d'une très belle femme, plus très jeune, qui écoute dans le boxe des accusés le récit de sa propre vie : l'enfance, l'exil, l'absence du père, le mariage, les relations houleuses avec sa fille, l'âge et le déclin, jusqu'à l'acte irréparable. Un huis clos qui questionne aussi la culpabilité du temps, l'érosion des sentiments et l'illusion passionnelle.

Le CV de Dieu – Jean-Louis Fournier

Après avoir créé le ciel, la Terre, les animaux et l'homme, Dieu commença à s'ennuyer. Il lui fallait de l'activité. Il décida de chercher du travail et comme tout un chacun, il rédigea son curriculum vitae...

Le mystère de Si-Fan – Fu Manchu – Sax Rohmer

Voici que Sir Gregory, de retour du Tibet, meurt dans les bras de Nayland Smith ! L'agent spécial soupçonne le Si-Fan, la puissante organisation secrète à laquelle appartenait Fu Manchu. D'emblée l'enquête de Smith flanqué de son inséparable Dr Petrie - couple à la Watson et Sherlock Holmes - entraîne nos héros dans les brumes méphitiques de Londres et les plus sinistres tripots de l'Eau End. Mais Fu Manchu est-il vraiment mort ? Dans le sillage du terrible Chinois, mort ou vif, et sur les traces de ses sbires, pullulent scorpions, fleurs vénéneuses et traîtres orientaux...

  • Folio

Au pays – Tahar Ben Jelloun

À quelques mois de la retraite, Mohamed n'a aucune envie de quitter l'atelier où il a travaillé presque toute sa vie depuis qu'il est parti du bled. Afin de chasser le malaise diffus qui l'envahit, il s'interroge sur lui-même avec simplicité et humilité. Il pense à son amour profond pour l'islam, dont il n'aime pas les dérives fanatiques ; il se désole de voir ses enfants si éloignés de leurs racines marocaines ; il réalise surtout à quel point la retraite est pour lui le plus grand malheur de son existence. Un matin, il prend la route de son village natal, décidé à construire une immense maison qui accueillera tous ses enfants. Un retour «au pays» qui sera loin de ressembler à ce qu'il imaginait.

On dirait vraiment le paradis – John Cheever

Lemuel Sears mène une existence paisible à Manhattan. Conscient de son vieillissement, il vit dans la crainte de ne plus connaître l'amour avant de disparaître. Un jour, il se rend dans la petite ville de Janice pour patiner sur l'étang, et découvre que celui-ci est utilisé comme dépotoir. Révolté, il décide de tout mettre en œuvre pour rendre à Janice son paysage bucolique. Amené à côtoyer les riverains, il rencontrera certaines figures du crime organisé, des politiciens véreux ainsi que quelques bonnes âmes prêtes à t'aider qui utilisent pour ce faire des méthodes pour le moins radicales... Parmi ces personnes, Sears fera la connaissance d'une jeune femme dont il tombera amoureux. On dirait vraiment le paradis, paru aux États-Unis en 1982, inédit en français, est le dernier roman de John Cheever. On y retrouve l'élégance de son style, l'humour omniprésent et l'immense tendresse qu'il porte à ses personnages.

Nous voilà – Jean-Marie Laclavetine

1973. Le cercueil du maréchal Pétain est arraché à sa sépulture de l'île d'Yeu par un commando de fidèles. Ils projettent de l'ensevelir à Douaumont, parmi les pioupious. Mais Paul Destrem et Salvador Martinez, deux trublions indépendants, interceptent par hasard l'illustre dépouille. Ils vont dès lors veiller sur ce trésor de guerre, ardemment convoité par diverses factions. Nous voilà ne raconte pas seulement les tribulations d'un Maréchal en rupture de tombe à travers trois décennies. C'est aussi la chronique ravageuse d'une époque et d'une génération parcourues par les répliques du séisme soixante-huitard, de 1973 à 2007. On y croisera quelques brebis échappées du Larzac, des forts en thème et des forts en gueule, une Islandaise aux yeux de banquise et un Argentin désargenté, des apôtres du président Mao devenus champions de l'Occident chrétien, des enfileuses de perles en plastique et des fumeurs de joints, des idéaux en berne et des idées en l'air, des renégats, des missionnaires, quelques gardes mobiles et un garde-barrière, et aussi une femme qui rit. On y rencontre Samuel, enfant perdu, et ses parents Paul et Lena, couple central du roman, qui essaient d'inventer un amour résistant aux maladies du siècle.

  • Point Seuil

Villa des hommes – Denis Guedj

"Puis- je vous entretenir d'une crise d'un genre très particulier?... Une crise qui a frappé les mathématiques dans leur chair. Moi qui vous parle, j'ai été responsable de la plus grave crise que les mathématiques ont subie depuis les Grecs ! Vingt-trois siècles parsemés de petits bobos sans conséquence et faciles à soigner. Jusqu'à ce que je débarque. "Crise des fondements", ont diagnostiqué mes confrères. Vous-même Monsieur Matthias, si j'ai bien compris, vous êtes employé, avant la guerre, à saper les fondements de la société. Eh bien moi, on m'accuse d'avoir sapé ceux des mathématiques ! Vous voyez bien que nous ne sommes pas réunis par hasard. ". 1917, en Allemagne. Au soir de sa vie, Hans Singer (inspiré par le mathématicien allemand Georg Cantor, père de la "Théorie des Ensembles ") est admis en hôpital psychiatrique. 11 y a déjà séjourné à plusieurs reprises mais, pour la première fois, il va devoir partager sa chambre de la Villa des hommes avec un jeune soldat français, conducteur de locomotive, libertaire et " héros malgré lui ". Ces deux hommes, que tout semble opposer, vont. peu à peu, apprendre à se connaître et lier une amitié - aussi improbable qu'indéfectible.

L'étoile du matin – André Schwarz-Bart

Quand Haïm joue de la flûte, les oiseaux se posent pour l'écouter, les villageois oublient leurs soucis. Pourtant Haïm se heurte à la cruauté des hommes : Juif polonais, il est happé par la machine nazie, connaît les ghettos, les camps de la mort, la haine, le doute. Un sombre destin, parsemé d'étoiles qui se nomment Arieh, David, Rachel ou Sarah. Amis, amantes, tour à tour, ils illumineront sa vie. André Schwarz-Bart est l'auteur du roman devenu mythique, Le Dernier des justes, qui a obtenu le prix Goncourt en 1959. Son dernier roman, L'Étoile du matin, est paru à titre posthume.

Mama Black Widow – Iceberg Slim

Dans ce monde de Blancs haineux, un nègre vaut moins que rien. Otis, débarqué de son Mississippi natal dans un ghetto de Chicago, se débat entre une mère prête à tout pour quelques dollars, un prédicateur pédophile et des macs toxicos. Et Otis n'est pas seulement noir et pauvre, il est tiraillé entre son cœur qui le porte vers les jolies filles et sa chaire qui réclame de beaux mâles. Iceberg Slim, célèbre proxénète de Chicago dans les années 1940 et 1950, a publié plusieurs romans. Mama Black Widow complète la trilogie commencée avec Pimp et Trick Baby, disponibles en Points.

Six heures plus tard – Donald Harstad

Quand une amie de sa fille disparaît à Londres, le shérif Carl Houseman semble tout désigné pour participer à l'enquête. Revendiqué par un étrange mouvement réformiste, le rapt est incompréhensible : ni mobile, ni rançon. Pourquoi cette jeune Américaine ? Qui se cache derrière ce groupuscule de terroristes amateurs ? Loin de tous ses repères, Houseman affronte un ennemi aussi terrifiant qu'inhabituel.

Originaire de l'Iowa, Donald Harstad est ancien shérif. Après Onze Jours, Code 10, - 30°, 5 octobre, 23 h 33 et Quatre Jours avant Noël, disponibles en Points, 6 heures plus tard est son sixième roman publié en France.

Et la fureur ne s'est pas encore tue – Aharon Appelfeld

Bruno Brumhart a cinquante ans. L'heure des bilans. Sa vie ressemble à un long cauchemar : les ghettos, la déportation, les camps, l'errance. Et puis le temps précieux de la halte, dans un château près de Naples, avec les autres déportés. Lieu des désespoirs, des rages mais aussi de rires et d'humanité. Être ensemble pour retrouver l'envie d'exister. Et après ? Même seul, il faudra continuer.

  • Pocket

Le jeu de l'ange – Ruiz Carlos Zafon

« Je t'emmènerai dans un endroit secret où les livres ne meurent jamais et où personne ne peut les détruire ...» Dans la turbulente Barcelone des années 1920, David, un jeune écrivain hanté par un amour impossible, reçoit l'offre inespérée d'un mystérieux éditeur : écrire un livre comme il n'en a jamais existé, « une histoire pour laquelle les hommes seraient capables de vivre et de mourir, de tuer et d'être tués », en échange d'une fortune et, peut-être, de beaucoup plus. Du jour où il accepte ce contrat, une étrange mécanique de destruction se met en place autour de lui, menaçant les êtres qu'il aime le plus au monde. En monnayant son talent d'écrivain, David aurait-il vendu son âme au diable ?

18 commentaires:

Clara et les mots a dit…

J'attends ton billet sur la confrérie des mutilés. C'est un livre que j'ai noté il y a longtemps dans ma LAL!

Dominique a dit…

Une bien belle palette offerte, je retiens surtout le roman posthume d'André Schwartz-Bart car je garde encore en mémoire le "Dernier des justes"
Merci à toi Nanne pour cette rubric à brac

Meria a dit…

Némirovsky et Ben Jelloun me tentent bien. J'aodre ces auteurs :-)

Kathel a dit…

J'aime bien tes choix, qui ne sont pas des plus communs. Je dirais que Le jeu de l'ange est tout à fait évitable, bien en-dessous du premier livre de l'auteur.

keisha a dit…

Evenson en poche? Ouh je n'ai pas encore oublié la lecture de son autre titre, là , avec le pédophile...

Juliette a dit…

Mince, y'a rien qui me tente... En même temps, c'est peut-être une bonne nouvelle pour ma PAL!

Manu a dit…

Je note "Une partie du tout" et Harstad, que j'avais oublié !

moustafette a dit…

Coucou Nanne ! "Une partie du tout" me tente bien ainsi que le Laclavetine...

Aifelle a dit…

Je vais me précipiter sur le Aharon Appenfeld. J'aime beaucoup cet auteur.

L'or des chambres a dit…

Je suis très tentée par "Et la fureur ne s'est pas encore tue", je l'avais déjà repéré en grand format, il est déjà en poche, tant mieux...
Bon week end Nanne, bises

dasola a dit…

Bonjour Nanne, merci pour cette rubric à brac; je retiens le Shalom Auslander et Le CV de Dieu. Tu me donnes envie pour le "Steve Toltz". Bon dimanche.

Nanne a dit…

@ Clara : Je l'avais repéré lors de sa sortie au Cherche Midi "Lot49" et de voir qu'il sortait en poche m'a redonné l'envie de plonger dans ce roman singulier ... Mais pour le billet, il faudra être un peu patiente ;-D

@ Dominique : Les romans de Schwartz-Bart et de Aharon Appelfeld sont mes deux priorités dans ce lot, je dois l'avouer ... Je me souviens encore de ma lecture marquante du "Dernier des Justes" !

@ Méria : Je n'avais pas du tout connaissance de ce roman de Irène Némirovski. Mais je pense que, pou l'un comme pour l'autre de ces auteurs, on prend peu de risques à vouloir les lire !

@ Kathel : J'essaie de sortir des livres trop lus, avec des auteurs trop connus par les lecteurs ... Comme pour le choix de mes lectures, j'aime donner envie de lire d'autres choses, d'explorer d'autres univers ! Pour ce qui est du dernier roman de Ruiz Carlos Zafon, je pense que ce n'est pas un incontournable de la littérature comme le précédent ...

Nanne a dit…

@ Keisha : Tu veux sans doute parler du "Père des mensonges" ?! A mon avis, celui-ci paraît plutôt décalé ... Dans tous les cas, j'ai très envie d'essayer cette lecture !

@ Juliette : Personnellement, je dirais que c'est plutôt une chance ;-D Cela permet de se centrer sur ses lectures présentes, sans penser à celles que l'on a envie de faire !

@ Manu : Je me souviens avoir lu plusieurs billets qui faisaient l'éloge sur le dernier Harstad, dont Amanda ! Ne l'ayant jamais lu, cela serait l'occasion d'entrer dans son univers au risque de ne pas en sortir ;-D

@ Moustafette : C'est une belle nouvelle que de te revoir parmi nous ! Je suis ravie de te lire ici. Pour le roman de Laclavetine, cela ne m'étonne pas qu'il te tente beaucoup ... Je suis presque sûre qu'il devrait te plaire ;-D A très bientôt.

Nanne a dit…

@ Aifelle : Comme je te comprends bien, parce que c'est une de mes priorités avec l'ultime roman de André Schwarz-Bart ... Deux livres qui me toucheront lors de leur lecture respective, je le sais d'avance de par leur sujet !

@ L'or des Chambres : J'ai été très étonnée de le voir en poche aussi rapidement ! Maintenant, c'est la loi de l'offre et de la demande, même dans le monde de l'édition ... Mais je me souviens qu'il avait reçu un accueil frileux à sa sortie l'année dernière à cette époque. Ceci expliquerait en partie cela !

@ Dasola : Le dernier roman de Shalom Auslander est sorti très vite en poche. C'est plutôt une bonne nouvelle, même si on ne rit pas autant qu'avec le premier, il me semble ... Quant au "CV de Dieu", c'est une réimpression ! On peut donc penser que ce doit-être un bon cru ;-D

Theoma a dit…

Je crois bien qu'aucun de ces titres n'est dans ma LAL. INCROYABLE !

Nanne a dit…

@ Theoma : Il me semble que tu es une privilégiée de la LAL ;-D Personnellement, j'avais noté les romans de Schwarz-Bart et Apperfeld ! Et me tente beaucoup le livre de Denis Guedj, qui était un mathématicien et un auteur de qualité ... De même que "La confrérie des mutilés". Bref, encore trop pour moi !!

Tatieva art a dit…

Merci pour ce "pot pourri" où moult livres nous tiendront compagnie pour les jours d'hiver... Je partage ton besoin de pause, je vais en faire autant avec mes pinceaux. Lire me fera le plus grand bien... et je suis fort tentée par l'écriture de Shalom Auslander et celle de Column McCann.
A découvrir, bien au chaud, un thé à la bergamote, des chats sur le divan, la pluie au dehors...

Nanne a dit…

@ Tatieva art : C'est un pot pourri récurrent, puisque mensuel ! Je pense que celui de décembre contiendra surtout des collections spéciales Noël ... En attendant, il y a suffisamment à lire avec toutes ces sorties qui sont aussi tentantes les unes que les autres. Quant à ma pause, elle se prolonge par force pour raisons professionnelles (trop de travail sur les braises ;-D). Je prends quand même le temps de lire avec un bon thé, au chaud et mon chien à défaut de chat ... A très bientôt !