- Dracula l'Immortel - Dacre Stoker / Ian Holt - Michel Lafon Éditions
9 mars 1912, Mina Harker se décide enfin à confesser par lettre un secret qu'elle et son mari avaient réussi à taire pour protéger leur fils, Quincey, ainsi que leur entourage. Vingt-cinq années de silence depuis cette année 1888 où Jonathan Harker, clerc de notaire à Londres, avait dû se rendre en Transylvanie pour aider un client - le prince Dracula - dans l'acquisition d'une propriété à Whitby. "Lors de son séjour, ton père découvrit que son hôte et client, le prince Dracula, était en vérité une créature censée exister uniquement dans les contes et légendes populaires, l'une de celles qui se nourrit du sang des vivants afin d'accéder à l'immortalité. Dracula était ce que les gens du cru nommaient Nosferatu, le mort vivant. Mais l'appellation de vampire t'est sans doute plus familière". Ayant découvert la véritable nature de son singulier client, Jonathan Harker s'est allié à des amis ou connaissances pour pourchasser Dracula et l'anéantir. Ce qu'ils pensaient avoir réalisé. Bien que séparés depuis la disparition apparente du prince des Ténèbres et alors que ce dernier avait juré de prendre sa revanche, tous ont été perturbés dans leur quotidien par cette étrange aventure.
A commencer par le docteur Jack Seward devenu morphinomane depuis sa traque contre Dracula et la mort de Lucy Westenra - son éternel grand amour -, transformée à son tour en vampire. Depuis ce tragique épisode, le docteur Seward avait dédié son existence à combattre les Ténèbres. Et tant pis si son entourage le prenait pour un fou. Lui savait qu'il était dans le vrai. Cette quête le poussera à se rendre à Marseille où il apercevra la comtesse Bathory dans ses œuvres maléfiques. Cette découverte capitale devait lui permettre d'annoncer au monde entier que le Mal était toujours bien vivant, malgré la déliquescence supposée de Dracula. Une mystérieuse invitation pour une représentation de "Richard III" de Shakespeare joué par le célèbre comédien roumain Basarab au théâtre de l'Odéon à Paris confirmera à Seward que tout se jouera là-bas. Pour avoir osé braver la pernicieuse comtesse en prévenant l'acteur de ses funestes intentions, le docteur Seward le paiera de sa vie en étant mystérieusement renversé devant le théâtre parisien. "Brusquement un hennissement perça la nuit et Seward virevolta, horrifié, en constatant son erreur. Dans sa hâte à éliminer les deux pions, il avait oublié la reine noire, susceptible de l'attaquer de toute part. Surgissant du brouillard, la voiture sans cocher caracolait dans sa direction. Pris de court, le médecin fut renversé à terre et aussitôt broyé par le piétinement des sabots et des roues de l'attelage. Gisant sur le pavé, il comprit qu'il avait non seulement échoué aux yeux du Bienfaiteur, mais aussi aux yeux de Dieu. Sa honte se révélait bien plus grande que la douleur envahissant son corps meurtri. A travers les larmes qui lui brûlaient les yeux, il vit les femmes en blanc rattraper l'attelage et y grimper sans effort. La démone brune pris même le temps de se tourner vers lui en ricanant, avant de disparaître dans la berline".
A quelque temps de là, l'inspecteur Colin Cotford de Scotland Yard se rend à Whitechapel, le quartier de l'East End de Londres le plus pauvre, le plus miséreux et le plus dangereux de la capitale britannique, sur demande de son supérieur. La mort suspecte du docteur Seward intrigue la police française qui demande la collaboration des Anglais pour les aider dans l'enquête. Non pas que Cotford soit mauvais bougre, mais voilà vingt ans qu'il arpente ce quartier lugubre en tous sens. Et devoir s'y rendre une fois de plus pour tenter de dénicher des indices sur un médecin clochardisé écrasé par une berline à quatre chevaux fous, cela ne le passionne guère. Surtout que Colin Cotford a fait partie de l'équipe de l'inspecteur Frédérick Abberline qui a supervisé le dossier de Jack l'éventreur, jamais totalement éclairci. C'est d'ailleurs cela qui a troublé le quotidien de Cotford, alors qu'il avait été à deux doigts de mettre la main sur le monstre de Whitechapel. "Cotford se vit réserver un sort bien différent. A la suite du départ forcé d'Abberline, on rétrograda l'inspecteur, le privant ainsi de tout affaire criminelle ... et de la moindre perspective d'avancement. A l'époque, on soupçonna sa direction d'espérer le voir démissionner dans un sursaut d'honorabilité. Mais c'était compté sans son obstination. Ces cinq prostituées défuntes ne cessaient de le hanter. Tant qu'il ne serait pas parvenu d'une manière quelconque à réparer ses erreurs, il ne pourrait partir la conscience tranquille". Aussi, lorsqu'un double crime effroyable est commis à Whitechapel, l'inspecteur Cotford voit là l'ultime opportunité de se laver de l'échec subi vingt-cinq ans plus tôt avec Jack l'éventreur. Dès lors, il ne lâchera plus Mina Harker et Abraham Van Helsing - les derniers survivants de la traque de Dracula - persuadé qu'il est d'avoir retrouvé la trace de son meurtrier.
"Dracula, l'Immortel "de Dacre Stoker et Ian Holt est la suite imaginée par le petit-neveu de Bram Stoker, à partir des notes laissées par son grand-oncle. Tout laissait supposer que le père de Dracula avait décidé de poursuivre les aventures de son suceur de sang humain. Pour les spécialistes, les amateurs, les puristes, les amoureux inconditionnels du "Dracula" de Bram Stoker, les personnages apparaissant dans ce classique se retrouvent aussi dans "Dracula, l'Immortel". D'autres ont été créés pour l'occasion. Mêlant subtilement le romanesque et la réalité, Dacre Stoker fait participer son aïeul à cette aventure. Ainsi apparaît-il dès le début de l'intrigue en tant qu'administrateur du Lyceum, théâtre ayant appartenu à son ami le comédien Henry Irving. Ces bribes d'existence de Bram Stoker - autorisées par tous les descendants du romancier - permettent au lecteur de mieux connaître cet auteur de talent. Mais cela va bien au-delà de la simple admiration d'un petit-neveu pour son célèbre grand-oncle, puisque Dacre Stoker et Ian Holt repartent dans les pas de Bram Stoker et reviennent sur certains détails, non éclaircis dans "Dracula" et concernant les principaux adversaires du vampire. Ainsi, le lecteur comprendra enfin pourquoi Mina Harker conserve cette éternelle jeunesse, alors qu'autour d'elle tout le monde vieillit, se flétrit en prenant de l'âge. De même, on apprend que Jack Seward, Arthur Holmwood et Quincey P. Morris se sont rencontrés dans un prestigieux pensionnat londonien. Holmwood et Morris s'engageront dans la Légion étrangère, alors que Seward étudiera la médecine à Amsterdam auprès du Pr. Abraham Van Helsing. Toutes les lacunes, les vides, les manques laissés sans explication par Bram Stoker sont comblés dans "Dracula, l'Immortel". Mais cette suite officielle va plus loin encore, dans la mesure où il laisse à voir un vampire bien plus complexe que dans l'œuvre d'origine. Dacre Stoker et Ian Holt en font un descendant de Vlad l'Empaleur, voïvode roumain ayant combattu l'invasion turque et protégé le catholicisme dans son pays au 15ème Siècle. De fait, ce n'est plus un simple monstre assoiffé de sang humain qui vient planter ses canines acérées dans le cous de ses pauvres victimes, mais plutôt un aristocrate qui s'est battu pour protéger son pays et pour son indépendance. Et dans "Dracula, l'Immortel", le lecteur fera la connaissance avec la comtesse Elisabeth Bathory, cousine de Vlad l'Empaleur et monstre sanguinaire venant ternir la réputation de ce dernier par sa soif inextinguible de vengeance, de haine, de rancœur envers tous les humains. Il y a tout cela et plus encore dans "Dracula, l'Immortel", même la probabilité d'une éventuelle suite. C'est tout simplement un roman palpitant, fascinant, qui se lit d'une traite, sans longueur avec - en toile de fond - le Londres du début du 20ème Siècle, entre misère et opulence. Pour un peu, on relirait le "Dracula" de Bram Stoker. Ce que je finirai par faire depuis cette lecture réjouissante.
Un grand merci aux éditions Michel Lafon pour cette découverte pas évidente, puisque je ne suis pas une adepte de ce genre de littérature, mais à laquelle j'ai adhéré avec bonheur.
Tamara en parle ... D'autres ?! Merci de me le faire savoir par un petit commentaire ...
*Il est vivant
A commencer par le docteur Jack Seward devenu morphinomane depuis sa traque contre Dracula et la mort de Lucy Westenra - son éternel grand amour -, transformée à son tour en vampire. Depuis ce tragique épisode, le docteur Seward avait dédié son existence à combattre les Ténèbres. Et tant pis si son entourage le prenait pour un fou. Lui savait qu'il était dans le vrai. Cette quête le poussera à se rendre à Marseille où il apercevra la comtesse Bathory dans ses œuvres maléfiques. Cette découverte capitale devait lui permettre d'annoncer au monde entier que le Mal était toujours bien vivant, malgré la déliquescence supposée de Dracula. Une mystérieuse invitation pour une représentation de "Richard III" de Shakespeare joué par le célèbre comédien roumain Basarab au théâtre de l'Odéon à Paris confirmera à Seward que tout se jouera là-bas. Pour avoir osé braver la pernicieuse comtesse en prévenant l'acteur de ses funestes intentions, le docteur Seward le paiera de sa vie en étant mystérieusement renversé devant le théâtre parisien. "Brusquement un hennissement perça la nuit et Seward virevolta, horrifié, en constatant son erreur. Dans sa hâte à éliminer les deux pions, il avait oublié la reine noire, susceptible de l'attaquer de toute part. Surgissant du brouillard, la voiture sans cocher caracolait dans sa direction. Pris de court, le médecin fut renversé à terre et aussitôt broyé par le piétinement des sabots et des roues de l'attelage. Gisant sur le pavé, il comprit qu'il avait non seulement échoué aux yeux du Bienfaiteur, mais aussi aux yeux de Dieu. Sa honte se révélait bien plus grande que la douleur envahissant son corps meurtri. A travers les larmes qui lui brûlaient les yeux, il vit les femmes en blanc rattraper l'attelage et y grimper sans effort. La démone brune pris même le temps de se tourner vers lui en ricanant, avant de disparaître dans la berline".
A quelque temps de là, l'inspecteur Colin Cotford de Scotland Yard se rend à Whitechapel, le quartier de l'East End de Londres le plus pauvre, le plus miséreux et le plus dangereux de la capitale britannique, sur demande de son supérieur. La mort suspecte du docteur Seward intrigue la police française qui demande la collaboration des Anglais pour les aider dans l'enquête. Non pas que Cotford soit mauvais bougre, mais voilà vingt ans qu'il arpente ce quartier lugubre en tous sens. Et devoir s'y rendre une fois de plus pour tenter de dénicher des indices sur un médecin clochardisé écrasé par une berline à quatre chevaux fous, cela ne le passionne guère. Surtout que Colin Cotford a fait partie de l'équipe de l'inspecteur Frédérick Abberline qui a supervisé le dossier de Jack l'éventreur, jamais totalement éclairci. C'est d'ailleurs cela qui a troublé le quotidien de Cotford, alors qu'il avait été à deux doigts de mettre la main sur le monstre de Whitechapel. "Cotford se vit réserver un sort bien différent. A la suite du départ forcé d'Abberline, on rétrograda l'inspecteur, le privant ainsi de tout affaire criminelle ... et de la moindre perspective d'avancement. A l'époque, on soupçonna sa direction d'espérer le voir démissionner dans un sursaut d'honorabilité. Mais c'était compté sans son obstination. Ces cinq prostituées défuntes ne cessaient de le hanter. Tant qu'il ne serait pas parvenu d'une manière quelconque à réparer ses erreurs, il ne pourrait partir la conscience tranquille". Aussi, lorsqu'un double crime effroyable est commis à Whitechapel, l'inspecteur Cotford voit là l'ultime opportunité de se laver de l'échec subi vingt-cinq ans plus tôt avec Jack l'éventreur. Dès lors, il ne lâchera plus Mina Harker et Abraham Van Helsing - les derniers survivants de la traque de Dracula - persuadé qu'il est d'avoir retrouvé la trace de son meurtrier.
"Dracula, l'Immortel "de Dacre Stoker et Ian Holt est la suite imaginée par le petit-neveu de Bram Stoker, à partir des notes laissées par son grand-oncle. Tout laissait supposer que le père de Dracula avait décidé de poursuivre les aventures de son suceur de sang humain. Pour les spécialistes, les amateurs, les puristes, les amoureux inconditionnels du "Dracula" de Bram Stoker, les personnages apparaissant dans ce classique se retrouvent aussi dans "Dracula, l'Immortel". D'autres ont été créés pour l'occasion. Mêlant subtilement le romanesque et la réalité, Dacre Stoker fait participer son aïeul à cette aventure. Ainsi apparaît-il dès le début de l'intrigue en tant qu'administrateur du Lyceum, théâtre ayant appartenu à son ami le comédien Henry Irving. Ces bribes d'existence de Bram Stoker - autorisées par tous les descendants du romancier - permettent au lecteur de mieux connaître cet auteur de talent. Mais cela va bien au-delà de la simple admiration d'un petit-neveu pour son célèbre grand-oncle, puisque Dacre Stoker et Ian Holt repartent dans les pas de Bram Stoker et reviennent sur certains détails, non éclaircis dans "Dracula" et concernant les principaux adversaires du vampire. Ainsi, le lecteur comprendra enfin pourquoi Mina Harker conserve cette éternelle jeunesse, alors qu'autour d'elle tout le monde vieillit, se flétrit en prenant de l'âge. De même, on apprend que Jack Seward, Arthur Holmwood et Quincey P. Morris se sont rencontrés dans un prestigieux pensionnat londonien. Holmwood et Morris s'engageront dans la Légion étrangère, alors que Seward étudiera la médecine à Amsterdam auprès du Pr. Abraham Van Helsing. Toutes les lacunes, les vides, les manques laissés sans explication par Bram Stoker sont comblés dans "Dracula, l'Immortel". Mais cette suite officielle va plus loin encore, dans la mesure où il laisse à voir un vampire bien plus complexe que dans l'œuvre d'origine. Dacre Stoker et Ian Holt en font un descendant de Vlad l'Empaleur, voïvode roumain ayant combattu l'invasion turque et protégé le catholicisme dans son pays au 15ème Siècle. De fait, ce n'est plus un simple monstre assoiffé de sang humain qui vient planter ses canines acérées dans le cous de ses pauvres victimes, mais plutôt un aristocrate qui s'est battu pour protéger son pays et pour son indépendance. Et dans "Dracula, l'Immortel", le lecteur fera la connaissance avec la comtesse Elisabeth Bathory, cousine de Vlad l'Empaleur et monstre sanguinaire venant ternir la réputation de ce dernier par sa soif inextinguible de vengeance, de haine, de rancœur envers tous les humains. Il y a tout cela et plus encore dans "Dracula, l'Immortel", même la probabilité d'une éventuelle suite. C'est tout simplement un roman palpitant, fascinant, qui se lit d'une traite, sans longueur avec - en toile de fond - le Londres du début du 20ème Siècle, entre misère et opulence. Pour un peu, on relirait le "Dracula" de Bram Stoker. Ce que je finirai par faire depuis cette lecture réjouissante.
Un grand merci aux éditions Michel Lafon pour cette découverte pas évidente, puisque je ne suis pas une adepte de ce genre de littérature, mais à laquelle j'ai adhéré avec bonheur.
Tamara en parle ... D'autres ?! Merci de me le faire savoir par un petit commentaire ...
*Il est vivant
21 commentaires:
Merci pour ton article très complet ! J'avais un peu peur de cette suite, mais puisqu'elle a l'air de tenir la route, je vais essayer d'y jeter un oeil ! Je trouve quand même ça fou que ce soit l'ancêtre de Stoker qui reprenne le flambeau...
Dieu du ciel ! Tout le monde a lu ce livre, sauf moi :$
Article bien fouillé, comme d'habitude ! Du coup, j'ai appris pas mal de choses ! Par exemple, je ne savais pas que ce livre avait été écrit à partir de notes existantes ! Du coup, ça fait moins "livre de promo" pour se faire de l'argent. ;)
Pour l'instant,c'est encore un peu de l'hébreu pour moi! J'ai cependant bien envie de côtoyer un peu ce monde si étrange! :)
Je note ce livre car il m'a l'air interessant, de même que ton billet d'ailleurs.
Merci...
J'ai fini Dracula de Stoker tout à l'heure. Pour l'instant, je ne me lancerai pas dans cette lecture là. J'ai été un peu déçue par l'ouvrage de Stoker. Je connaissais l'histoire de Dracula et je crois que j'en attendais trop. Il m'a paru étrangement long et certaines scènes auraient pu être abrégées. Du coup, me lancer dans la suite ne me tente pas !
Ohhhh, on tremble en ce moment sur les blogs ;-)
Très beau billet Nanne.
@ Neph : Merci pour le compliment ... Personnellement, je trouve intéressant que ce soit le petit-neveu de Bram Stoker qui reprenne le flambeau du grand-oncle ! C'est un bel hommage qu'il lui fait là en perpétuant son personnage, sans doute comme il aurait aimé le voir ...
@ Geisha Nellie : Je pense que beaucoup ont (re)lu le "Dracula" de Bram Stoker avant de continuer sur la suite du petit-neveu ! Je n'ai trouvé qu'un autre billet sur ce roman-là ...
@ Leiloona : Vous allez me faire rougir, les filles, avec vos compliments ;-D Cela dit, ce roman est une suite à partir des notes de Bram Stoker. C'est ce qui fait son intérêt ! De plus, les auteurs ont voulu un autre Dracula, plus proche d'une réalité historique. Du coup, c'est Élisabeth Bathory qui joue les méchantes à la place ... Et elle est très méchante !
@ Mango : Personnellement, je m'y suis mise grâce à ce roman ! Et j'avoue que cela m'a énormément plu comme lecture ... Je ne deviendrai jamais une spécialiste de la littérature fantastique, mais j'ai découvert un nouvel univers littéraire. Merci qui ? Les blogs ;-D
@ Fleur du Soleil : Encore merci pour tout ;-D Ce roman peut en plus se lire sans avoir lu "Dracula" de Bram Stoker !
@ Belle de Nuit : Je n'ai pas voulu lire le "Dracula" de Bram Stoker pour éviter ce genre de situation ... J'ai eu peur de ne pas aimer le premier et d'avoir des réticences quant au second ! Et puis, je suis restée sur la version cinéma de 1931 avec Bela Lugosi ... Difficile de faire mieux !
@ Lilibook : Mais tout le monde sait que les vampires n'existent pas ;-D C'est juste pour s'effrayer un peu avant Halloween !
Mon article va venir! Je dois dire que j'ai passé un très bon moment alors que j'étais plus que méfiante au départ! En tout cas, ils ont su jouer avec le mythe et l'oeuvre originale!
@ Chiffonnette : J'attends ton billet avec impatience, parce que de blogueuses ont présenté ce roman ... J'ai moi aussi très méfiante sur cette suite officielle. Mais j'avoue que les auteurs ont été très judicieux en jouant sur le mélange des genres, sur la légende de Dracula et l'œuvre de Bram Stoker ... Par contre, je pense qu'ils ont laissé la porte ouverte à une éventuelle suite. Tout le laisse penser, du moins !
Ca pourrait être intéressant mais bon, je ne suis vraiment pas pressée et j'attendrai plutôt une sortie en poche !
@ Manu : On me l'a très gentiment proposé, et je l'ai accepté ... Sinon, je crois que j'aurais attendu sa sortie en poche ! Cela dit, c'est une très bonne suite au "Dracula" de Bram Stoker que je lirai prochainement ...
Je l'attaque cette semaine. J'ai lu le début et la fin de ton billet car je veux conserver un peu de surprise ^^ mais déjà grâce à ce que tu en dis, je sens que je vais l'aimer même si je regrette que le style ne soit pas conservé. Je termine ou plutôt savoure la dernière centaine de pages de Dracula. J'en suis éblouis !!! Mon imagination a tellement travaillé durant cette lecture qu'une histoire a fini par germer dans ma petite tête. J'espère pouvoir un jour l'écrire et développer une atmosphère se rapprochant un tout petit peu au moins du livre. Le rêve !
@ Lætitia : Les auteurs n'ont pas conservé le style initial du "Dracula" de Bram Stoker, se contentant de reprendre les notes de l'auteur pour écrire cette suite ! Il n'empêche que l'histoire est une belle réussite et laisse une porte ouverte à une trilogie (je l'espère vivement) ... Si cette histoire t'a tant éblouie, il faut que tu ailles au bout de ton rêve. Ce serait une belle manière de rendre hommage à ce roman devenu un grand classique de la littéraire fantastique. Personnellement, je finirai par lire le "Dracula" de Bram Stoker. C'est dire !
Ah là là ! Après un billet pareil, je ne peux que passer bientôt chez le libraire ! Et ce d'autant plus vite que j'avais adoré le "Dracula" original de Bram Stocker (bon, certaines scènes me faisaient bien rire — je ne dirai pas lesquelles pour ne pas te laisser de spoilers...) D'ailleurs, tu me donnes envie de le relire ! Mais il faut quand même que je te dise : c'est très très mal de me pousser ainsi à augmenter ma monstrueuse PAL !!!
@ Turquoise : Merci de ne pas m'en dire trop sur les passages drôles de "Dracula" pour éviter les spoilers ;-D Quant à l'augmentation de ta PAL, je te rassure la mienne devient presque outrancière ... Donc, je fais partager ma misère !!
Ah toi non plus tu n'es pas une adepte ! Je commençais à croire que j'étais un peu seule sur ce coup ;)
@ Anjelica : Je ne suis pas une adepte de ce genre de roman, mais avec celui-ci je suis obligée de dire que j'ai pris un réel plaisir à sa lecture ... Cela dit, c'est très bien mais à dose correcte ;-D
J'aime beaucoup les récits de SF, de fantasy et de fantastique. Mais alors les vampires et Dracula, je n'y arrive vraiment pas !!! ;-)
@ Marie : Et bien pour ce qui me concerne, je dois reconnaître que la SF, la fantasy, le fantastique je n'adhérais pas à ce style de roman ... Mais avec "Darcula, L'Immortel", j'ai été obligée de reconnaître que le livre était très bon ! Pourtant, le pari n'était pas évident ...
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