- La passe dangereuse - Somerset Maugham - 10/18 Éditions
Kitty Lane aurait tout pour être heureuse. Elle était la maîtresse du secrétaire colonial adjoint de Hong-Kong, Charles Townsend. Surtout, elle était mariée à Walter Lane, médecin bactériologiste installé en Extrême Orient. Elle vivait l'existence dorée et nonchalante des coloniaux entre dîners, clubs divers, courses de polo et golf. Seulement voilà. Kitty n'aime pas sa nouvelle vie à Hong-Kong. Elle déteste cette mégapole et ses habitants plus encore.
Elle aime encore moins son mari qu'elle a épousé parce qu'elle n'avait pas d'autre alternative, contrainte par sa mère qui s'agaçait de la voir encore sans fiancé potentiel à vingt-cinq ans. Il faut dire qu'ils sont si différents l'un de l'autre. Autant Kitty est volubile et frivole ; autant Walter est pudique et réfléchi. Autant elle est affable, parfois jusqu'à la sottise ; autant il est cynique et réservé. "La saison touchait à sa fin. Walter et Kitty s'étaient beaucoup vus, mais il demeurait aussi réservé et impénétrable qu'au premier jour. Une certaine gaucherie avant remplacé sa timidité, ses propos ne sortaient pas des généralités. Kitty finit par conclure qu'il n'était pas du tout amoureux. Elle lui plaisait, il trouvait sa conversation agréable, mais, dès son retour à Hong-Kong, en novembre, il l'oublierait. Peut-être même était-il fiancé là-bas à quelque infirmière, fille de clergyman, modeste, consciencieuse, et aux pieds plats. Voilà la femme qui lui conviendrait".
Aussi, lorsque Walter Lane demande Kitty en mariage, celle-ci en rit comme d'une simple plaisanterie. Comme à son habitude, elle en est à la fois émue et agacée, mais y voit là une occasion inespérée de se caser, de fuir une mère acariâtre qui ne supporte plus de voir son aînée vivre encore au dépend de sa famille. Enfin, c'est l'opportunité pour Kitty de se marier juste avant Doris, sa jeune sœur, moins gâtée par la nature et ayant trouvé époux parmi la gentry.
Son mariage n'a pas été une grande réussite. Partie pour échapper au ridicule de se retrouver vieille fille alors que Doris avait contracté un beau mariage, Kitty se morfond à Hong-Kong auprès de Walter. Elle finit par ne lui trouver que des défauts. Au mieux, il la laisse froide et indifférente à tout ce qui le passionne. Au pire, elle le méprise totalement. Walter parle peu ou pas, se sent maladroit, ridicule, emprunté en société. Alors qu'elle voudrait tant sortir dans les soirées organisées par les coloniaux, appartenir à des clubs chics et autres cercles privés, lui n'a d'intérêt que pour ses livres et ses recherches. Et pour elle.
Heureusement, dans cette existence à l'apparence si triste et banale, il y a ses escapades avec Charles Towsend, son amant. Elle l'aime. Elle est prête à tout, même au divorce, pour vivre - enfin - une vie comme en a toujours rêvé avec un homme comme elle les aime, intelligent, sportif, spirituel, raffiné, brillant en société. Tant pis si cela devait briser Walter. Il n'avait pas à l'aimer autant ! "Au début de leur liaison, Kitty s'était résignée à ne voir Charlie qu'à la dérobée. Le temps accrut sa passion et, depuis quelques semaines, les obstacles qui les séparaient commençaient à l'exaspérer. De son côté, Charlie déplorait une situation qui l'obligeait à trop de discrétion et maudissait les liens qui les entravaient l'un et l'autre : "Quel rêve, s'écriait-il, si nous avions été libres tous deux !". Cependant, elle comprenait se prudence : nul ne recherche le drame. Il convient de bien réfléchir avant de bouleverser sa vie. Mais, si on la leur imposait, cette liberté, ah ! combien tout serait simplifié ! Personne n'en souffrirait beaucoup. Elle connaissait les relations de Charlie et de sa femme. Dorothée était froide et, depuis des années, il n'était plus question d'amour entre eux. Seuls, l'habitude, les convenances et, bien entendu, leurs enfants maintenaient leur union. Kitty aurait plus de peine à se dégager, son mari l'aimait. Mais son travail l'absorbait, et le Cercle charme bien des loisirs. Il se consolerait. Peut-être se remarierait-il ?".
Mais lorsque Walter apprend à Kitty qu'il est informé de sa liaison, il lui propose un marché. Il lui accordera le divorce à ses propres torts à la condition qu'elle lui prouve que Charles Towsend l'épousera à l'issue de leur séparation. Dans le cas contraire, elle partira avec lui pour Mei-tan-Fu, contrée où sévit une épidémie de choléra. La face cachée de l'amant de Kitty se révèlera rapidement devant cette menace à peine voilée. Hors de question de divorcer pour ternir sa réputation et mettre en danger ses ambitions personnelles et professionnelles à Hong-Kong. Dépitée devant autant de lâcheté et de bassesse humaines, Kitty consent à suivre Walter dans son nouveau poste. Aimé, adulé, presque déifié par les chinois de Mei-tan-Fu et les religieuses françaises du couvent, Walter Lane se dépensera sans compter pour tenter d'endiguer l'épidémie de choléra qui ravage la région. Kitty Lane découvrira un autre homme, bien éloigné de tout ce qu'elle avait pu s'imaginer, se représenter et savoir sur son mari. Elle le connaissait froid et distant ; elle le découvrira humain et chaleureux, sensible et généreux.
Avec "La passe dangereuse" de Somerset Maugham, j'ai plongé avec délice dans mes lectures d'adolescente. Quel bonheur que l'écriture élégante et précieuse de cet auteur anglais francophile qui sait si bien nous parler des sentiments amoureux et de la complexité de l'âme humaine. Dans ce ménage à trois composé de Kitty, Walter Lane et Charles Townsend, on retrouve le trio classique de la jeune femme légère, naïve et ravissante, de l'amant cupide et égoïste uniquement préoccupé de sa notoriété et du quand dira-t-on, sans oublier le mari trompé qui cherche à se venger de ceux qui n'ont vu en lui qu'un gentil garçon emprunté et faible. Mais se serait mal connaître tout le talent et la qualité littéraires de Somerset Maugham en s'arrêtant à ce simple cliché. Car dans "La passe dangereuse", les personnages sont autrement plus complexes, plus subtils que le simple vernis qui leur est donné. A travers ces personnalités ravagées par leurs sentiments, leurs culpabilités, leurs secrets, Somerset Maugham nous livre une histoire tout à la fois merveilleuse et monstrueuse. En prenant pour cadre Hong-Kong sous domination anglaise et la Chine ravagée par le choléra, l'auteur en profite pour nous parler des méandres de l'amour et de la perception de l'autre. Difficulté de se rencontrer, de se comprendre, de s'apprécier, d'aller au-delà de la simple apparence pour découvrir la profondeur d'une personnalité, sa finesse intellectuelle. Cet amour qui embrase votre être, votre esprit, votre âme, vous transporte et vous pousse dans vos retranchements. Cet amour qui peut vous métamorphoser, vous faire donner le meilleur et le pire de vous-même. Car il y a tout cela dans "La passe dangereuse" : des personnes qui sont prêtes à se sacrifier - au propre comme au figuré - pour libérer les autres de leur étreinte et leur permettre de continuer à vivre. C'est merveilleusement beau à lire et à relire.
Encore merci à Anjelica qui m'a permis de redécouvrir cet auteur un peu oublié. D'autres avis, chez Lilly, Keisha, La Conteuse, Choupynette, Stéphanie, ND, Kali, Imelda ... D'autres peut-être. Faites-vous connaître par un petit commentaire !
327 - 1 = 326 livres à lire ... Heu-reu-se !
Elle aime encore moins son mari qu'elle a épousé parce qu'elle n'avait pas d'autre alternative, contrainte par sa mère qui s'agaçait de la voir encore sans fiancé potentiel à vingt-cinq ans. Il faut dire qu'ils sont si différents l'un de l'autre. Autant Kitty est volubile et frivole ; autant Walter est pudique et réfléchi. Autant elle est affable, parfois jusqu'à la sottise ; autant il est cynique et réservé. "La saison touchait à sa fin. Walter et Kitty s'étaient beaucoup vus, mais il demeurait aussi réservé et impénétrable qu'au premier jour. Une certaine gaucherie avant remplacé sa timidité, ses propos ne sortaient pas des généralités. Kitty finit par conclure qu'il n'était pas du tout amoureux. Elle lui plaisait, il trouvait sa conversation agréable, mais, dès son retour à Hong-Kong, en novembre, il l'oublierait. Peut-être même était-il fiancé là-bas à quelque infirmière, fille de clergyman, modeste, consciencieuse, et aux pieds plats. Voilà la femme qui lui conviendrait".
Aussi, lorsque Walter Lane demande Kitty en mariage, celle-ci en rit comme d'une simple plaisanterie. Comme à son habitude, elle en est à la fois émue et agacée, mais y voit là une occasion inespérée de se caser, de fuir une mère acariâtre qui ne supporte plus de voir son aînée vivre encore au dépend de sa famille. Enfin, c'est l'opportunité pour Kitty de se marier juste avant Doris, sa jeune sœur, moins gâtée par la nature et ayant trouvé époux parmi la gentry.
Son mariage n'a pas été une grande réussite. Partie pour échapper au ridicule de se retrouver vieille fille alors que Doris avait contracté un beau mariage, Kitty se morfond à Hong-Kong auprès de Walter. Elle finit par ne lui trouver que des défauts. Au mieux, il la laisse froide et indifférente à tout ce qui le passionne. Au pire, elle le méprise totalement. Walter parle peu ou pas, se sent maladroit, ridicule, emprunté en société. Alors qu'elle voudrait tant sortir dans les soirées organisées par les coloniaux, appartenir à des clubs chics et autres cercles privés, lui n'a d'intérêt que pour ses livres et ses recherches. Et pour elle.
Heureusement, dans cette existence à l'apparence si triste et banale, il y a ses escapades avec Charles Towsend, son amant. Elle l'aime. Elle est prête à tout, même au divorce, pour vivre - enfin - une vie comme en a toujours rêvé avec un homme comme elle les aime, intelligent, sportif, spirituel, raffiné, brillant en société. Tant pis si cela devait briser Walter. Il n'avait pas à l'aimer autant ! "Au début de leur liaison, Kitty s'était résignée à ne voir Charlie qu'à la dérobée. Le temps accrut sa passion et, depuis quelques semaines, les obstacles qui les séparaient commençaient à l'exaspérer. De son côté, Charlie déplorait une situation qui l'obligeait à trop de discrétion et maudissait les liens qui les entravaient l'un et l'autre : "Quel rêve, s'écriait-il, si nous avions été libres tous deux !". Cependant, elle comprenait se prudence : nul ne recherche le drame. Il convient de bien réfléchir avant de bouleverser sa vie. Mais, si on la leur imposait, cette liberté, ah ! combien tout serait simplifié ! Personne n'en souffrirait beaucoup. Elle connaissait les relations de Charlie et de sa femme. Dorothée était froide et, depuis des années, il n'était plus question d'amour entre eux. Seuls, l'habitude, les convenances et, bien entendu, leurs enfants maintenaient leur union. Kitty aurait plus de peine à se dégager, son mari l'aimait. Mais son travail l'absorbait, et le Cercle charme bien des loisirs. Il se consolerait. Peut-être se remarierait-il ?".
Mais lorsque Walter apprend à Kitty qu'il est informé de sa liaison, il lui propose un marché. Il lui accordera le divorce à ses propres torts à la condition qu'elle lui prouve que Charles Towsend l'épousera à l'issue de leur séparation. Dans le cas contraire, elle partira avec lui pour Mei-tan-Fu, contrée où sévit une épidémie de choléra. La face cachée de l'amant de Kitty se révèlera rapidement devant cette menace à peine voilée. Hors de question de divorcer pour ternir sa réputation et mettre en danger ses ambitions personnelles et professionnelles à Hong-Kong. Dépitée devant autant de lâcheté et de bassesse humaines, Kitty consent à suivre Walter dans son nouveau poste. Aimé, adulé, presque déifié par les chinois de Mei-tan-Fu et les religieuses françaises du couvent, Walter Lane se dépensera sans compter pour tenter d'endiguer l'épidémie de choléra qui ravage la région. Kitty Lane découvrira un autre homme, bien éloigné de tout ce qu'elle avait pu s'imaginer, se représenter et savoir sur son mari. Elle le connaissait froid et distant ; elle le découvrira humain et chaleureux, sensible et généreux.
Avec "La passe dangereuse" de Somerset Maugham, j'ai plongé avec délice dans mes lectures d'adolescente. Quel bonheur que l'écriture élégante et précieuse de cet auteur anglais francophile qui sait si bien nous parler des sentiments amoureux et de la complexité de l'âme humaine. Dans ce ménage à trois composé de Kitty, Walter Lane et Charles Townsend, on retrouve le trio classique de la jeune femme légère, naïve et ravissante, de l'amant cupide et égoïste uniquement préoccupé de sa notoriété et du quand dira-t-on, sans oublier le mari trompé qui cherche à se venger de ceux qui n'ont vu en lui qu'un gentil garçon emprunté et faible. Mais se serait mal connaître tout le talent et la qualité littéraires de Somerset Maugham en s'arrêtant à ce simple cliché. Car dans "La passe dangereuse", les personnages sont autrement plus complexes, plus subtils que le simple vernis qui leur est donné. A travers ces personnalités ravagées par leurs sentiments, leurs culpabilités, leurs secrets, Somerset Maugham nous livre une histoire tout à la fois merveilleuse et monstrueuse. En prenant pour cadre Hong-Kong sous domination anglaise et la Chine ravagée par le choléra, l'auteur en profite pour nous parler des méandres de l'amour et de la perception de l'autre. Difficulté de se rencontrer, de se comprendre, de s'apprécier, d'aller au-delà de la simple apparence pour découvrir la profondeur d'une personnalité, sa finesse intellectuelle. Cet amour qui embrase votre être, votre esprit, votre âme, vous transporte et vous pousse dans vos retranchements. Cet amour qui peut vous métamorphoser, vous faire donner le meilleur et le pire de vous-même. Car il y a tout cela dans "La passe dangereuse" : des personnes qui sont prêtes à se sacrifier - au propre comme au figuré - pour libérer les autres de leur étreinte et leur permettre de continuer à vivre. C'est merveilleusement beau à lire et à relire.
Encore merci à Anjelica qui m'a permis de redécouvrir cet auteur un peu oublié. D'autres avis, chez Lilly, Keisha, La Conteuse, Choupynette, Stéphanie, ND, Kali, Imelda ... D'autres peut-être. Faites-vous connaître par un petit commentaire !
327 - 1 = 326 livres à lire ... Heu-reu-se !
36 commentaires:
Voilà un livre qui m'attire beaucoup.
J'ignore si je lirai le roman tout de suite, par contre je ne saurais résister longtemps à Edward^^
Comme j'ai pu aimer ce genre d'histoire! J'aimerais bien voir si le charme opèrerait encore!
je suis ravie qu'il t'ait plu autant :) Je le lirais sûrement un jour mais j'attends que le souvenir du film s'estompe.
Bonne semaine :)
j'ai succombé au charme de l'écriture et de l'histoire qui ne tourne pas du tout comme on aurait pu le penser...
J'ai vraiment de très bons souvenirs de Somerset Maugham, son écriture est fine, un peu précieuse mais quelle élégance tout le charme british
je n'ai pas lu ce titre et cela me donne des idées !
Les unes font diminuer leur PAL , les autres l'augmentent
il est noté dans ma LAL et ton billet me donne encore plus envie de le lire !
@ Geisha Nellie : Si j'ai un conseil à te donner, c'est de lire ce roman qui est admirable de sensibilité et de beauté ...
@ Cynthia : Je pense que l'on a les mêmes goûts concernant Edward, qui est un acteur que j'apprécie particulièrement ... J'ai le DVD qui m'attend, mais vu la beauté du roman, je vais attendre encore un peu avant de le voir ! A très bientôt ...
@ Mango : Je suis sûre et certaine que oui ! Somerset Maugham sait si bien raconter ce genre d'histoires si belles à la passion dévorante ... Et c'est une belle occasion de redécouvrir un auteur un peu oublié !
@ Anjelica : Je te remercie de m'avoir fait découvrir un roman de Somerset Maugham que je ne connaissais pas. Le roman est absolument magnifique et je me suis souvent imaginée Edward Norton dans la peau de Walter Lane ! Je l'aurais bien consolé de son chagrin d'amour ;-D J'attends encore un peu avant de voir le DVD, tellement j'ai aimé ce livre ...
@ Keisha : C'est une histoire plutôt singulière qui commence de manière classique, mais qui a une fin complètement inattendue ... Un roman qui permet de redécouvrir ce grand auteur britannique et le charme de son écriture !
@ Dominique : L'écriture de Somerset Maugham est très fine et à l'élégance presque surannée, mais merveilleuse. Ce roman est vraiment un plaisir et qui se lit d'une traite ! Pour les PAL, je tiens à te rassurer, même si elle diminue, ce n'est qu'une illusion ;-D
@ Loulou : Je sais que tu attendais ce billet avec impatience ! Te voilà donc décidée à le lire ... Je peux te le prêter pour le lire sans attendre.
J'avais beaucoup aimé cette atmosphère que Maugham parvient à créer, ainsi que la psychologie des personnages pensée avec finesse.
@ Kali : Tu as lu ce roman de Somerset Maugham ? Je ne l'ai pas trouvé. Je vais aller voir sur ton blog pour y trouver le lien et te rajouter sur la liste ... J'aime particulièrement cette atmosphère singulière que Maugham sait créer dans tous ses romans, alliée à une psychologie profonde des personnages ! Je vais tenter de trouver d'autres romans de cet auteur qui est un peu oublié de nos jours ...
Je note et je surligne... Ton billet est très tentant!
Oui je l'avais lu il y a un an et demi, mon billet est ici : http://kalistina.over-blog.com/article-17999660.html.
Et hier j'ai publié ma critique sur le Sabatier ;)
je crois qu'il faut voir le film avant, et laisser passer du temps. Car l'adaptation est assez infidèle à la nouvelle de Maugham...
C'est amusant, c'est en préparant les questions de mon quiz sur la littérature et les épidémies que j'ai découvert que Le voile des illusions avait été écrit par Maugham.
Je ne connaissais jusqu'alors que l'adaptation ciné avec la sublime Garbo (et j'ignorais même qu'il y avait eu un remake tourné récemment).
Ce que tu dis du roman balaye mes appréhensions: j'avais peur que le texte ait un côté suranné et vieillot qui gâche ma lecture. Apparemment, il n'en est rien.
@ Kali : Merci pour le lien que je viens de rajouter à la liste des lectrices de ce roman merveilleux ... Et j'ai vu hier soir sur mon Google Reader que tu venais de publier ta critique sur le roman de Sabatier. Je vais aller la lire parce que ce roman me met l'eau à la bouche !
@ Choupynette : Trop tard pour ce qui me concerne ! J'ai lu que l'adaptation était vraiment très éloignée du roman de Maugham ... Je vais attendre que l'effet magique du roman soit un peu passé pour voir le DVD. Et merci pour le judicieux conseil ...
@ In Cold Blog : J'ai vu ton super quizz, mais le temps m'a manqué pour le terminer sereinement ! Je vais m'y remettre sérieusement ;-D Il y a eu une adaptation avec Greta Garbo, mais je n'ai pas trouvé l'affiche de l'époque ... Seulement celle avec Edward Norton ! Quant au roman, c'est un peu comme celui de Pearl Buck, très éloigné des clichés que l'on peut avoir. Somerset Maugham est un écrivain merveilleux et drôle à la fois, qui décrit la société britannique et ses travers. Il est sans concession pour ses pairs. C'est un auteur qui mérite d'être redécouvert pour sa qualité d'écriture très fluide et son analyse sur les individus !
Bonsoir Nanne, Somerset Maugham est une de mes nombreuses lacunes en littérature anglo-saxonne. Il faudrait que j'en lise au moins un. En revanche, j'ai vu le film: Le voile des illusions, je n'ai pas vraiment aimé, c'est un peu plan plan et esthétisant. Bonne soirée et merci pour ton com.
@ Dasola : Pour le découvrir, tu peux lire ce superbe roman, très court mais très dense ... Ce serait une excellente occasion de plonger dans son univers rempli de beauté ! Par contre, je n'ai pas encore vu le film. J'attends que la magie de ma lecture soit un peu passée pour le visionner ! Je passe régulièrement sur ton blog, même si je ne laisse pas toujours de message ;-D
Jamais lu Somerset Maugham...
Un livre déjà noté et que ton avis renforce à surligner :-)
Oh j'avais vu le film avec Edward Norton (et une fan de plus, une) mais j'ignorais vraiment que c'était une adaptation cinématographique d'un livre. Je te remercie donc pour la découverte et m'en presse d'en savoir plus sur Somerset Maugham !
@ Liliba : Sincèrement, tu passes à côté d'un auteur britannique de grande qualité, un peu oublié des lecteurs. Et c'est bien dommage ! Si tu veux le découvrir, tu peux commencer par ce court et dense roman qui se lit très vite et très bien ...
@ Manu : Une adepte supplémentaire de Somerset Maugham ;-D Il est vraiment à redécouvrir pour l'élégance de son écriture et la variété de ses thèmes ...
@ Julie : De mon côté, j'attends un peu pour voir le DVD avec Edward Norton (fan aussi, je comprends !). C'est une adaptation assez éloignée du roman, d'après les lectrices qui ont aussi vu le film ! Et il y a eu une précédente adaptation avec Greta Garbo, que je n'ai pas vu. Mais Somerset Maugham était un auteur britannique d'un immense talent qui a écrit de nombreux romans aux thèmes variés. Il est un peu passé de mode, et c'est bien dommage !
Un livre qui est sur ma Pal depuis longtemps.
@ Isil : Et il ne se manifeste pas en demandant à être lu ?! Lis-le, parce que c'est vraiment un très beau livre et un auteur à découvrir ...
Magnifique billet comme d'habitude. Bien envie de le relire ! Il en est fait de moi.
@ Théoma : Merci pour le compliment ;-D Il faut le relire, juste pour la beauté de l'écriture de Somerset Maugham ! Touchée ... Coulée ...
Je l'avais déjà noté mais tu me rappelles que j'ai très envie de découvrir Maugham! Ce n'est pas gentil!! :-)
@ Chiffonnette : Je ne suis pas gentille de rappeler à certaines blogueuses leurs envies de lecture ! Mais j'assume complètement ... Et ce n'est que le premier d'une série, parce que j'ai d'autres livres de cet auteur britannique !
Je viens juste de le lire et j'ai vraiment beaucoup aimé. Je te remercie car c'est grâce à toi que j'ai découvert ce magnifique roman.
@ Émilie : Si tu as aimé ce grand roman de la littérature anglaise et si c'est grâce à moi que tu l'as découvert, alors je me sens flattée et heureuse ... Mais celle qu'il faut remercier, c'est Anjelica ! C'est elle qui m'a offert ce magnifique roman et le DVD du film que j'ai trouvé merveilleux. Je vais renouer avec les ouvrages de Somerset Maugham, car j'ai d'autres pépites dans ma PAL ...
Venu de chez Emilie je suis venu lire ton billet... Voilà maintenant je suis cuite, j'ai bien envie de lire ce roman... Et de voir le film.
J'espère que tu vas bien et que tu passes un bel été. Chez toi aussi il fait beau et chaud ? POurvu que ça dure... Gros bisous
Bon week end Nanne et à bientôt
@ L'or des chambres : Chose qu'il ne faut jamais faire si on ne veut surtout pas augmenter sa PAL ;-D Mais que ce soit le roman, envoûtant, ou le film, délicieux, les deux ne déçoivent pas ! Je vais très bien, même si mon blog est un peu au ralenti. En fait, il suit mon rythme de travail ... Je prépare mon projet professionnel et je passe un été merveilleux, chaud et ensoleillé. En plus, je pars une semaine ! What else ?! Belle semaine à toi ...
J'ai lu il y a peu ce livre et je l'ai trouvé vraiment très très beau! De jolis portraits en souffrance(s)... Et quel voyage!
Tu l'évoques avec une grande justesse! C'est un beau billet...
En revanche, je n'ai pas tellement apprécié le film avec Watts et Norton (quoique Norton campe à merveille Walter)... Je n'ai pas retrouvé la plume vive et incisive de Maugham. De jolis décors néanmoins...
Je viens de publier mon billet si ça te dit...
@ Marie L : "La passe dangereuse" est sans doute l'un de ses plus beaux romans ! Somerset Maugham est un auteur que l'on redécouvre, et c'est une très bonne chose, parce qu'il a écrit de vrais chefs d'œuvre ... Personnellement, j'ai aussi apprécié le film, même si on ne retrouve pas l'atmosphère décrite par l'auteur. Par contre, les décors sont magnifiques et invitent au voyage ... Je vais revenir très vite hanter vos blogs ;-D
Merci pour ce billet qui donne envie de lire le livre, après avoir vu le film que j'ai trouvé sobre et élégant. (J'en ai fait un billet sur mon blog : http://carnetsdimelda.unblog.fr/2011/05/09/le-voile-des-illusions/ )
Je découvre ton blog que je trouve passionnant : de nombreuses lectures en perspective ! :-)
@ Imelda : C'est une lecture absolument merveilleuse que ce roman de Somerset Maugham ! Je t'ai rajoutée à la liste des lectrices qui ont aimé ce livre (parce qu'il fait l'unanimité !) ... J'espère te retrouver très vite sur mon blog pour pouvoir échanger autour des livres.
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