- Un prince à conquérir - Elizabeth Harbison - Harlequin "Idylles princières"
Il était une fois à Pendletonborough une libraire de l'Institut de jeunes filles de bonnes familles de Pendleton qui rêvait de visiter l'Europe avant de prendre son nouveau poste de préceptrice au Kublenstein (ce pays ou cette région n'existe pas, j'ai cherché sur Google. Mais après ma lecture assidue du "Prince à conquérir" il se situerait entre Genève, Milan et Berlin, perdu dans les alpages. Quel talent pour imaginer une telle contrée !). Sa collègue s'inquiète de sa témérité. Après tout, elle part chez des étrangers, dont on ne sait rien. "Qui te dit que ce ne sont pas de dangereux tueurs psychopathes ? (ou des Papous sodomites !)". En fait, elle a peur de s'ennuyer en l'absence de sa copine. C'est juste pour cela qu'elle tente de lui saper le moral. Oh, mais l'autre résiste, s'accroche à son rêve comme une moule à son rocher, avec l'énergie du désespoir. Autant vous l'avouer, la copine a des intuitions ! Elle sait que son amie rencontrera l'amour, le vrai, le grand, le beau, au Kublenstein. Les cartes ont parlé pour elle !
Aussitôt dit, aussitôt fait ! Un taxi et la voilà dans le train pour le Kublenstein où le paysage est aussi épatant que dans la série "Sissi Impératrice". "Rêveusement, Anna regarda le fabuleux paysage qui se déployait sous ses yeux. N'était-elle pas déjà entrée dans un conte de fées ? En vagues argentées, les montagnes montaient à l'assaut d'un ciel aux reflets d'acier, tandis que des armées de sapins se tenaient au garde-à-vous sous les neiges éternelles. C'était l'univers féerique des frères Grimm, un monde magique où tout semblait possible ...". (Notez la note culturelle avec la référence aux contes de Grimm ! Il y en a une autre, plus bas). Changeant de wagon (absence de ventilation) et traînant ses lourdes valises, la pauvrette découvre Apollon dans un compartiment, absorbé dans ses pensées. "Telle la divinité grecque descendue de l'Olympe, il était assis avec une élégance un peu nonchalante, abîmé (?) dans ses réflexions. Il émanait de sa personne une impression de solitude telle qu'Anna sentit son cœur se serrait de compassion". Il ne l'a pas remarquée. C'est normal, personne ne prête jamais attention à elle, Cosette (ou Caliméro). C'est Apollon, certes, mais avec de faux airs de Heathcliff (il y a des airs des "Hauts du Hurlevent" dans "Un prince à conquérir" ! Ultime note culturelle, il ne faut pas abuser des bonnes choses). Comme elle avait tenté de frauder, le contrôleur exige une amende de 400 DM (c'est avant l'€uro). Bon prince, Apollon aux yeux verts (encore et toujours !) sort la somme et le fout à la porte du compartiment, parce qu'il l'avait reconnu (c'était le prince !). La pauvre fille venait aussi de s'étaler lamentablement à ses pieds à cause d'une secousse du train. Nous sommes à la page 18. Il y en a 148. Cela annonce une série palpitante et à rebondissements. La honte passée, ils font connaissance. Hans (c'est le pseudo qu'il a donné pour dissimuler sa véritable identité) lui trouve un air de Blanche Neige. "Sa longue chevelure d'un noir de jais, brillante et bien fournie, évoquait celle de Blanche-Neige. Et lorsqu'elle avait perdu ses lunettes, il avait eu le temps de remarquer l'éclat lumineux de ses yeux myosotis. Elle possédait un regard vif, intelligent, expressif, et un visage mobile où se succédaient les émotions : surprise, confusion, plaisir, curiosité ...". Blanche Neige rêve plus du prince charmant que des sept nains ! Sans même se connaître, ils se chamaillent déjà sur l'éducation des enfants. Elle les dorlote ; il les éduque à la teutonne (c'est normal, il est le prince Ludwig Johann Ambrose Georges de Kublenstein, et ses filles sont des princesses. On ne badine pas avec l'étiquette). Elle s'émeut des enfants qui jouent dans la rue et trouve Lassberg merveilleux. Mais voilà que la neige tombe. C'est magique ! Elle pense à Hans (du train, parce qu'elle ignore que c'est le prince). Se souviendra-t-il d'elle ?
Lorsqu'elle apprend qu'elle sera gouvernante chez le prince du Kublenstein, Anna est fière comme Artaban. Quelle surprise de voir que son employeur et Hans ne sont qu'une seule et même personne ! Qui l'eût cru ?! Comment n'avait-elle pas fait le rapprochement ? (Quelle courge !). Qu'il est beau ! Qu'il est beau ! Qu'il est beau ! Aussitôt retrouvés, les voilà qui s'engueulent à propos du protocole. Il pense à la virer sur le champ, comme les quinze autres avant elle. Mais à cette idée, son cœur saigne. C'est un signe ! Il n'ose pas se l'avouer, mais il est amoureux ! Passant outre le protocole, sous le regard médusé de Greta (la secrétaire), Hans présente Marina et Barbara (tout se termine en A, c'est plus facile à retenir). Deux poupées de cire ! "Le cœur battant, Anna vit entrer les deux petites filles au teint pâle, coiffées d'anglaises, et vêtues de tabliers à carreaux bleu clair. Elle ressemblaient à des fillettes des chromos d'autrefois, avec leurs robes longues à volants et leurs bottines vernies, songea Ana qui se demanda comment elles pouvaient jouer dehors avec des tenues pareilles". Nouvelle engueulade autour de l'éducation. Parce que Anna veut aussi changer le prince, lui faire accepter ses idées novatrices (!) comme déjeuner avec ses filles pour leur équilibre psychique, ou les sortir du palais pour voir de leurs yeux ébahis la vraie vie. L'autre lui demande de s'occuper de ses affaires. Il est odieux, mais il se sent seul, très seul, désespérément seul, abandonné dans sa demeure aux couloirs interminables et labyrinthiques où tout le monde se perd (surtout Anna !). Ils se retrouvent par hasard dans les cuisines. Le prince lui défonce l'épaule en poussant la porte comme un butor et découvre le décolleté profond aux courbes voluptueuses d'Anna. Pour faire tomber l'incendie hormonal provoqué par cette vision, il ouvre le réfrigérateur et prend un paquet de frites surgelées !
Il pense encore à la virer sur le champ pour se débarrasser de cette verrue, parce qu'elle a osé promener les princesses en ville. Mais, ému par le passé de petite fille pauvre dans un milieu social défavorisé, il l'invite à l'opéra. Il se sent nerveux et impatient. Serait-ce Cupidon qui fait les siennes ?! Tout simplement le café qu'il s'est envoyé toute la journée, et c'est un homme qui attend une femme qui se prépare pour sortir avec son prince (charmant). Il la reluque et la dévore des yeux. Elle apprend que sa femme et lui n'étaient pas proches, que le mariage était une bonne affaire commerciale, arrangée et patati et patata et que jamais, non, jamais plus, il ne recommencerait. Promis ! Juré ! Craché ! Plus de mariage, plus de femme, plus rien. Abstinence ! Comprenne qui voudra ! Mais à cette idée, son cœur saigne à nouveau (gare à l'hémorragie interne, coco !). C'est un homme, avec un cœur (encore), des sentiments (un peu), un sexe (surtout et les hormones qui lui montent à la tête et qu'il ne contrôle plus vraiment). Pas une statue de marbre ! Nouvelle engueulade (il y en a à peu près toutes les trois - quatre pages à propos de l'éducation et des convenances), toujours au sujet de l'éducation (c'est encore un signe). C'est lui le prince. C'est lui qui commande dans sa taule ! Soudain, à l'opéra, tout se déclenche. L'ambiance, la scène, le décor, Anna plus délicieuse que jamais. Hans lui saute dessus comme la misère sur le peuple (Ouf ! On est page 110. Il était temps qu'il passe à l'acte). Il lui dévore la bouche, lui suce les lèvres, lui mange la langue. Et là, patatra ! la Castafiore débarque dans la loge princière ! Elle vient de briser l'atmosphère qui s'annonçait torride. Elle est une rivale contre Anna qui ne peut pas lutter. Elle a tout, l'autre n'a rien (Cendrillon !). Résultat ! Elle lui fait la gueule. Pour rien, parce que le prince voulait voir la princesses pour une vague inauguration. Ouf ! (on est passé à côté d'un crêpage de chignons en règle. C'est dommage, cela aurait donné un peu d'ambiance !).
Noël, Noël, mais le prince est triste à cette idée. Son cœur saigne parce qu'il déteste cette période heureuse et familiale. Il se sent si seul, si triste malgré le bal masqué qu'il va présider, seul. Mais Anna occupe ses pensées à un point tel qu'il ne peut plus rien faire d'autre, alors qu'il a tant de dossiers qui s'accumulent sur son immense et froid bureau. Heureusement, sauvé par le coucou suisse (il y a des coucous suisses partout dans le palais), il se souvient de la promesse faite aux princesses d'aller voir leur sapin (et Anna). Dès qu'elles ont le dos tourné, le prince saute sur Anna comme un affamé. Il la désire. Il la veut. Mais il se sauve comme un voleur dans son bureau. Et Anna qui rêve d'aller au bal masqué, alors que personne ne l'a invitée (re-Cendrillon !). Heureusement, la bonne Greta veille au grain parce qu'elle sait que le cœur du prince saigne, et patati, et patata ... Anna le cherche au bal, il la trouve sans la reconnaître. C'est normal, elle s'est affublée d'une perruque blonde pour faire Années Folles ! Il lui avoue être amoureux et vouloir demander en mariage la femme de sa vie. Mais pourquoi tant de haine ?! Son cœur saigne. Elle a envie de pleurer très fort et très longtemps. Elle se sauve dans sa chambre. Il l'y retrouve, pose un genou à terre (c'est un prince, ne pas l'oublier !), et lui demande de l'épouser. Elle qui pensait que le prince en pinçait pour la Castafiore, se retrouve comme une courge, le visage décomposé et le maquillage coulé à cause des sanglots.
P.S. : J'ai a-do-ré cette lecture reposante au style simpliste. J'ai tellement aimé que j'ai décidé de récidiver dans la lecture hautement kitschissime !
Aussitôt dit, aussitôt fait ! Un taxi et la voilà dans le train pour le Kublenstein où le paysage est aussi épatant que dans la série "Sissi Impératrice". "Rêveusement, Anna regarda le fabuleux paysage qui se déployait sous ses yeux. N'était-elle pas déjà entrée dans un conte de fées ? En vagues argentées, les montagnes montaient à l'assaut d'un ciel aux reflets d'acier, tandis que des armées de sapins se tenaient au garde-à-vous sous les neiges éternelles. C'était l'univers féerique des frères Grimm, un monde magique où tout semblait possible ...". (Notez la note culturelle avec la référence aux contes de Grimm ! Il y en a une autre, plus bas). Changeant de wagon (absence de ventilation) et traînant ses lourdes valises, la pauvrette découvre Apollon dans un compartiment, absorbé dans ses pensées. "Telle la divinité grecque descendue de l'Olympe, il était assis avec une élégance un peu nonchalante, abîmé (?) dans ses réflexions. Il émanait de sa personne une impression de solitude telle qu'Anna sentit son cœur se serrait de compassion". Il ne l'a pas remarquée. C'est normal, personne ne prête jamais attention à elle, Cosette (ou Caliméro). C'est Apollon, certes, mais avec de faux airs de Heathcliff (il y a des airs des "Hauts du Hurlevent" dans "Un prince à conquérir" ! Ultime note culturelle, il ne faut pas abuser des bonnes choses). Comme elle avait tenté de frauder, le contrôleur exige une amende de 400 DM (c'est avant l'€uro). Bon prince, Apollon aux yeux verts (encore et toujours !) sort la somme et le fout à la porte du compartiment, parce qu'il l'avait reconnu (c'était le prince !). La pauvre fille venait aussi de s'étaler lamentablement à ses pieds à cause d'une secousse du train. Nous sommes à la page 18. Il y en a 148. Cela annonce une série palpitante et à rebondissements. La honte passée, ils font connaissance. Hans (c'est le pseudo qu'il a donné pour dissimuler sa véritable identité) lui trouve un air de Blanche Neige. "Sa longue chevelure d'un noir de jais, brillante et bien fournie, évoquait celle de Blanche-Neige. Et lorsqu'elle avait perdu ses lunettes, il avait eu le temps de remarquer l'éclat lumineux de ses yeux myosotis. Elle possédait un regard vif, intelligent, expressif, et un visage mobile où se succédaient les émotions : surprise, confusion, plaisir, curiosité ...". Blanche Neige rêve plus du prince charmant que des sept nains ! Sans même se connaître, ils se chamaillent déjà sur l'éducation des enfants. Elle les dorlote ; il les éduque à la teutonne (c'est normal, il est le prince Ludwig Johann Ambrose Georges de Kublenstein, et ses filles sont des princesses. On ne badine pas avec l'étiquette). Elle s'émeut des enfants qui jouent dans la rue et trouve Lassberg merveilleux. Mais voilà que la neige tombe. C'est magique ! Elle pense à Hans (du train, parce qu'elle ignore que c'est le prince). Se souviendra-t-il d'elle ?
Lorsqu'elle apprend qu'elle sera gouvernante chez le prince du Kublenstein, Anna est fière comme Artaban. Quelle surprise de voir que son employeur et Hans ne sont qu'une seule et même personne ! Qui l'eût cru ?! Comment n'avait-elle pas fait le rapprochement ? (Quelle courge !). Qu'il est beau ! Qu'il est beau ! Qu'il est beau ! Aussitôt retrouvés, les voilà qui s'engueulent à propos du protocole. Il pense à la virer sur le champ, comme les quinze autres avant elle. Mais à cette idée, son cœur saigne. C'est un signe ! Il n'ose pas se l'avouer, mais il est amoureux ! Passant outre le protocole, sous le regard médusé de Greta (la secrétaire), Hans présente Marina et Barbara (tout se termine en A, c'est plus facile à retenir). Deux poupées de cire ! "Le cœur battant, Anna vit entrer les deux petites filles au teint pâle, coiffées d'anglaises, et vêtues de tabliers à carreaux bleu clair. Elle ressemblaient à des fillettes des chromos d'autrefois, avec leurs robes longues à volants et leurs bottines vernies, songea Ana qui se demanda comment elles pouvaient jouer dehors avec des tenues pareilles". Nouvelle engueulade autour de l'éducation. Parce que Anna veut aussi changer le prince, lui faire accepter ses idées novatrices (!) comme déjeuner avec ses filles pour leur équilibre psychique, ou les sortir du palais pour voir de leurs yeux ébahis la vraie vie. L'autre lui demande de s'occuper de ses affaires. Il est odieux, mais il se sent seul, très seul, désespérément seul, abandonné dans sa demeure aux couloirs interminables et labyrinthiques où tout le monde se perd (surtout Anna !). Ils se retrouvent par hasard dans les cuisines. Le prince lui défonce l'épaule en poussant la porte comme un butor et découvre le décolleté profond aux courbes voluptueuses d'Anna. Pour faire tomber l'incendie hormonal provoqué par cette vision, il ouvre le réfrigérateur et prend un paquet de frites surgelées !
Il pense encore à la virer sur le champ pour se débarrasser de cette verrue, parce qu'elle a osé promener les princesses en ville. Mais, ému par le passé de petite fille pauvre dans un milieu social défavorisé, il l'invite à l'opéra. Il se sent nerveux et impatient. Serait-ce Cupidon qui fait les siennes ?! Tout simplement le café qu'il s'est envoyé toute la journée, et c'est un homme qui attend une femme qui se prépare pour sortir avec son prince (charmant). Il la reluque et la dévore des yeux. Elle apprend que sa femme et lui n'étaient pas proches, que le mariage était une bonne affaire commerciale, arrangée et patati et patata et que jamais, non, jamais plus, il ne recommencerait. Promis ! Juré ! Craché ! Plus de mariage, plus de femme, plus rien. Abstinence ! Comprenne qui voudra ! Mais à cette idée, son cœur saigne à nouveau (gare à l'hémorragie interne, coco !). C'est un homme, avec un cœur (encore), des sentiments (un peu), un sexe (surtout et les hormones qui lui montent à la tête et qu'il ne contrôle plus vraiment). Pas une statue de marbre ! Nouvelle engueulade (il y en a à peu près toutes les trois - quatre pages à propos de l'éducation et des convenances), toujours au sujet de l'éducation (c'est encore un signe). C'est lui le prince. C'est lui qui commande dans sa taule ! Soudain, à l'opéra, tout se déclenche. L'ambiance, la scène, le décor, Anna plus délicieuse que jamais. Hans lui saute dessus comme la misère sur le peuple (Ouf ! On est page 110. Il était temps qu'il passe à l'acte). Il lui dévore la bouche, lui suce les lèvres, lui mange la langue. Et là, patatra ! la Castafiore débarque dans la loge princière ! Elle vient de briser l'atmosphère qui s'annonçait torride. Elle est une rivale contre Anna qui ne peut pas lutter. Elle a tout, l'autre n'a rien (Cendrillon !). Résultat ! Elle lui fait la gueule. Pour rien, parce que le prince voulait voir la princesses pour une vague inauguration. Ouf ! (on est passé à côté d'un crêpage de chignons en règle. C'est dommage, cela aurait donné un peu d'ambiance !).
Noël, Noël, mais le prince est triste à cette idée. Son cœur saigne parce qu'il déteste cette période heureuse et familiale. Il se sent si seul, si triste malgré le bal masqué qu'il va présider, seul. Mais Anna occupe ses pensées à un point tel qu'il ne peut plus rien faire d'autre, alors qu'il a tant de dossiers qui s'accumulent sur son immense et froid bureau. Heureusement, sauvé par le coucou suisse (il y a des coucous suisses partout dans le palais), il se souvient de la promesse faite aux princesses d'aller voir leur sapin (et Anna). Dès qu'elles ont le dos tourné, le prince saute sur Anna comme un affamé. Il la désire. Il la veut. Mais il se sauve comme un voleur dans son bureau. Et Anna qui rêve d'aller au bal masqué, alors que personne ne l'a invitée (re-Cendrillon !). Heureusement, la bonne Greta veille au grain parce qu'elle sait que le cœur du prince saigne, et patati, et patata ... Anna le cherche au bal, il la trouve sans la reconnaître. C'est normal, elle s'est affublée d'une perruque blonde pour faire Années Folles ! Il lui avoue être amoureux et vouloir demander en mariage la femme de sa vie. Mais pourquoi tant de haine ?! Son cœur saigne. Elle a envie de pleurer très fort et très longtemps. Elle se sauve dans sa chambre. Il l'y retrouve, pose un genou à terre (c'est un prince, ne pas l'oublier !), et lui demande de l'épouser. Elle qui pensait que le prince en pinçait pour la Castafiore, se retrouve comme une courge, le visage décomposé et le maquillage coulé à cause des sanglots.
P.S. : J'ai a-do-ré cette lecture reposante au style simpliste. J'ai tellement aimé que j'ai décidé de récidiver dans la lecture hautement kitschissime !
21 commentaires:
En tout cas j'ai dévoré ton article : vais-je me laisser tenter par un beau prince moi z' aussi? je n'ai pas encore arrêté mon choix... Le temps presse et fashion qui vient de donner une deadline, le 30 septembre!
Moi qui suis plus cinéma que littérature (si on peut employer ce terme ici), ça me fait penser au film Le roi et moi (Yul Brynner, Samantha Eggar) ;-)
Excellent article ! Tu pars avec de bonne chance de gagner le concours du meilleur article sur les Harlequinades avec ça !
Nanne, tu as une façon de raconter que j'en ai bien ri., mais je ne suis pas convaincue de lire ce livre pour le moment en tous cas.
A bientôt!
Ton article est un régal Nanne! Je t'en prie, récidive avec ce genre de lectures, je me fais une joie de te lire, à défaut de me lancer moi-même dans de telles harlequinades :)
Encore un grand moment de lecture ! J'ai beaucoup aimé ton billet. :)
Mais c'est vilain de lancer quelques perches pour tenter la faible lectrice que je suis, Sissi, Heathcliff, etc. Rhaaa !
Que c'est compliqué une vie de prince mais que c'est beau une Cendrillon/Blanche-Neige qui ressemble à Sissi! Bravo Nanne! Ton billet m'a fait sourire et un peu rêver quand même! Un reste de petite fille et de son prince charmant! :)
Bravo pour tes références aux contes, aux mythes et autres livres, c'est très efficace ! Des faux airs de Heathcliff ? ça m'intéresse...
@ Keisha : Ah la bougresse ! Elle a mis une deadline pour les Harlequinades 2009 ?! J'avais mal lu ... Moi qui voulais me jeter à corps perdu dans une seconde lecture du genre ! Il faut reconnaître que j'ai a-do-ré le texte et toutes ses références culturelles ... J'ai eu l'impression de lire "Point de Vue" !
@ Maître Po : C'est une autre forme de littérature ! Ce n'est pas un de mes favoris pour la rentrée littéraire, quand même ! Mais, cette histoire m'a aussi fait pensé au "Roi et moi", sauf que cela se passe dans un endroit imaginaire, où on parle allemand et proche de la Suisse ... J'ai opté pour Sissi, plutôt que la Thaïlande !
@ Petite Fleur : Attends, là, j'ai peur d'un coup ! Parce qu'il y a un prix "Harlequinade 2009" du meilleur article ?! Pas au courant ...
@ Alicia : J'avoue avoir ricaner comme une hyène pendant toute ma lecture ! Cela fait un bien fou, ce genre de lecture ... Et tu peux en prendre autant, la structure est (presque) toujours la même !
@ Sybilline : Tiens, ce serait bien de faire quelques articles sur des nanars du genre ! J'aime bien cette idée d'en lire quelques-uns ... Ça change et ça repose !
@ Clarabel : C'était un Harlequin tentateur avec de petits bouts de culture à l'intérieur ! J'ai décidé d'en faire profiter les copines ... Ça réussit, visiblement !
@ Mango : Si tu savais à qui j'ai pensé en lisant cet Harlequin ! La pauvre petite fille dévouée et son prince charmant ému par tant de fragilité ...
@ Lætitia : C'est ce que j'ai cru trouver à travers ma lecture sérieuse et approfondie de cet Harlequin ... On aurait pu ajouter Heidi à cause des alpages ! Ce que j'aimerais voir, c'est Apollon avec de faux airs de Heathcliff ... Je suis curieuse de ce mélange !
Superbe billet en effet et quelles références ! Comme dit Keisha, il faut que je m'y mette !
Désolée mais rien que la première de couverture me donne l' envie de ne pas ouvrir le bouquin. J'aime bien lire des livres simples mais là c'est trop pour moi.
Au plaisir....
C'est vrai que la région où est censée se trouver ce pays est réputé pour ses tueurs psychopathes ;-) J'ai beaucoup ri (et évidemment, j'ai aussi pensé au "Roi et moi" mais c'est une autre sorte d'exotisme.
@ Theoma : Et vite, parce que Fashion a imposé une deadline à fin septembre ... Mais le billet est à la hauteur de la qualité dudit roman !
@ Fleur du soleil : C'est dommage, parce que tu passes à côté d'un grand moment littéraire ... Je peux même le faire voyager pour les lectrices tentées par ce chef d'œuvre !
@ Isil : Je pensais bien qu'une bloggeuse savait que le Kublenstein était réputé pour ses alpages, ses coucous suisses et ses tueurs psychopathes ! C'est la première référence à laquelle j'ai pensé en lisant ce roman hautement "Kulturel" ... Je vais tenter de récidiver avec une autre lecture !
J'ai adoré lire ton article Nanne ! J'ai beaucoup ri. On dirait aussi une sorte de remake de "la mélodie du bonheur" cette histoire, façon harlequin.
Merci pour ce petit moment très joyeux et rempli d'humour !!
@ Antigone : J'ai pris beaucoup de plaisir à lire cette Harlequinade et à écrire ce billet ... Si tu savais comme j'ai ri en imaginant les situations des personnages ! Un grand moment de lecture dont je conserve un bon souvenir ...
A force de lire des supers commentaires sur les romans Harlequins, cela donne envie d'en lire. Je parle sérieusement.
@ Emilie : Mais j'ai lu ce roman Harlequin avec beaucoup de sérieux, comme l'ensemble des livres sur ce blog ... J'y ai mis de la conviction, et j'avoue avoir pris du plaisir à le lire et le chronique ! C'est incroyable, mais il faut le dire et l'écrire.
Ah mais j'adore ce billet!!! C'est presque la mélodie du bonheur, nazis en moins!!! Et c'est teeeeeellement typiquement Harlequin!!! J'aurais adoré!
@ Karine:) : En fait, je ne me souvenais pas de la comédie "La mélodie du bonheur", que j'ai vu enfant et qui m'avait bien plu à l'époque ... J'avoue que ces romans Harlequin sont de vraies pépites ! Je l'ai gardé, si tu le veux, je peux te l'envoyer ...
J'adore!! On s'y habitue hein aux Harlequins? :-)
@ Chiffonnette : Chhhuuut ! Pas si fort, on pourrait t'entendre ... Je vais perdre en crédibilité ;-D Mais, c'est super, les Harlequins !
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