- Un secret - Philippe Grimbert (Livre de poche n°30563)
"Fils unique, j'ai longtemps eu un frère. Il fallait me croire sur parole quand je servais cette fable à mes relations de vacances, à mes amis de passage. J'avais un frère. Plus beau, plus fort. Un frère aîné, glorieux, invisible".
On sait combien il est difficile d'être un enfant unique. Très fréquemment, ces enfants s'inventent une fratrie invisible, une histoire familiale revue et corrigée d'eux seuls connue, des secrets partagés à jamais enfouis. Le narrateur a toujours su qu'il avait un frère. Plus qu'un désir, une certitude venue d'on ne sait où, née de l'inconscient. C'est une vieille peluche flétrie qui va lui permettre de matérialiser cette relation. Son frère, il le veut - et le sent - comme un être fort, supérieur, triomphant, dominant toutes les disciplines où il échouait. Lui qui était né malade, frêle, fragile et malingre, voulait son double sportif, sain, résistant. "[...] je me plantais devant le miroir pour inventorier mes imperfections : genoux saillants, bassin pointant sous la peau, bras arachnéens. Et je m'effarais de ce trou sous le plexus dans lequel aurait tenu un poing, creusant ma poitrine comme l'empreinte jamais effacée d'un coup".
Normal de se l'imaginer ainsi lorsque ses propres parents sont des athlètes, bronzés et musclés, qu'ils tiennent un magasin de gros où se fournissent les boutiques de sport en vêtements divers. Cet enfant sagace qui se délecte des étiquettes des rayonnages pour mieux inventer les silhouettes des nageuses et autres gymnastes a une confidente - bien réelle - Mademoiselle Louise, qui a un cabinet de massage dans le même immeuble que l'entrepôt paternel. Ils se reconnaissent l'un dans l'autre, complices de leur différence, partageant leur handicap. A Louise, un pied-bot, au narrateur, une maigreur cadavérique. "Certains jours plus propices à la confidence, Louise racontait l'enfance d'une petite fille boiteuse, moquée, vivant dans l'ombre de ses camarades plus agiles. Je m'y reconnaissais. Je voulais en savoir davantage mais très vite, comme à chaque fois qu'elle abordait un sujet pénible, lui venait ce même geste pour écarter la douleur : elle balayait l'air de ses mains et plantait son regard interrogateur dans le mien, attendant mes confidences".
Se rêvant une famille parfaite avec un frère créé de toutes pièces - jumeau spirituel et double idéal - le narrateur va supposer la rencontre de Maxime et de Tania, ses parents, à partir de morceaux épars lâchés par bribes. De ce patchwork d'informations, il va coudre une vie modèle. Un père gymnaste qui veut faire oublier ses modestes origines d'Europe Centrale. Tania, belle et douée d'un sens artistique certain, défilant pour les couturiers et dessinant des modèles pour les journaux de mode. Ils se rencontreront à L'Alsacienne, leur club de sport. Ils s'aimeront, se marieront. Et la guerre arrivera. La guerre, cette période bénie aux dires des parents, passée quelque part à Saint-Gaultier dans l'Indre. Une vraie parenthèse de bonheur dans un monde de violences, de deuils. Puis la libération et le retour à la vie normale, comme si rien ne s'était passé, les retrouvailles avec la famille, les amis et Louise, déjà fidèle au poste.
Qu'il est doux le temps de l'enfance fait d'exquises chimères et romanesque à souhait, images d'Épinal d'une époque révolue où tout finissait toujours bien. Où la cruauté, la méchanceté n'étaient pas de ce monde. Mais la réalité des adultes est souvent à des années-lumière des divagations enfantines et des trésors d'imagination déployés pour s'adoucir le quotidien. Ce sont ses quinze ans qui feront violemment basculer le narrateur dans le passé familial. Et, une fois de plus, c'est Louise qui sera la passeuse de mémoire, la gardienne d'une histoire lourde à transmettre. "Le lendemain de mes quinze ans, j'apprenais enfin ce que j'avais toujours su. J'aurais pu moi aussi coudre l'insigne à ma poitrine, comme ma vieille amie, fuir les persécutions, comme mes parents, mes chères statues. Comme tous ceux de ma famille. Comme leurs semblables, ces voisins, ces inconnus, dénoncés par la dernière syllabe de leurs noms en sky, en thal ou en stein".
Quinze ans ou la fin des illusions. L'entrée fracassante dans la sinistre réalité, dans l'odieux quotidien d'un passé aux couleurs grises et obscures. D'un coup, trois prénoms se gravent dans son esprit : Robert, Hannah, Simon. Enfin, ce frère évanescent, inventé, façonné, a un prénom, une histoire. Simon qui a connu le magasin rue du Bourg-l'Abbé, qui a fait la fierté de son père par sa force, sa puissance, sa santé robuste. Simon qui a connu et aimé Louise, lui a raconté ses petits secrets et ses grands bobos d'enfant. L'histoire familiale n'est pas aussi heureuse que dans les récits. Le quotidien est source d'angoisses, les familiers se transforment en danger réel ou potentiel, la terreur prend toutes les formes. Maxime refusera obstinément de voir la vérité, cruelle. Il refusera le port de l'étoile jaune, symbole du reniement, de l'exclusion, marque de la différence et du rejet, parce que rien ne le distingue des autres. "Maxime balaye avec colère ces arguments : rien ne le désigne aux yeux de l'ennemi, pourquoi l'inquiéterait-on ? A-t-il le nez aquilin, les doigts crochus, le menton fuyant que les affiches de la terrible exposition du palais Berlitz proposent aux Parisiens pour leur permettre de reconnaître les ennemis de la France ?". Maxime reprochera à ses proches leur attitude mièvre, défaitiste, servile face à la fatalité. Pour lui, il faut fuir, quitter ces lieux où le danger est permanent. Partir se faire oublier, être quelqu'un d'autre, vivre sous une autre identité. Tout pour passer au travers des rafles qui embarquent tout le monde, Français et Apatrides. Simon, lui, n'aura pas cette chance.
"Un secret" de Philippe Grimbert est un livre sépulture, presque un kaddish - prière des morts dans la religion juive -, en hommage à ce frère qu'il portait dès avant sa naissance en lui. Dans une langue sobre, simple, pure et limpide, sans lyrisme ni pathos, l'auteur nous fait partager ce secret si lourd à porter et à vivre pour un jeune garçon. Comment un enfant, par essence innocent, peut-il endosser le poids d'une histoire si pesante, celle de sa famille et de son frère, d'un passé si difficile à raconter, à dire, à accepter ? Pourquoi cet enfant porte-t-il, inconsciemment, une culpabilité jamais effacée, lui qui n'était pour rien dans cette tragédie humaine ? Telles sont les questions que l'on peut se poser à l'issue de ce livre si émouvant, nous touchant tous quelque part, au fond de nous-mêmes, parce qu'il nous parle d'une enfance massacrée, anéantie, annihilée, par l'absurdité des adultes. On ne peut s'empêcher de détester certains personnages du "Secret", coupables expiatoires d'un drame inconcevable qui les dépassait tous. Au final, c'est l'empathie qui prédomine parce que chacun - à leur niveau - portera le fardeau de l'indicible.
L'avis de Sylire sur le film éponyme qu'elle a trouvé conforme au livre très émouvant et sensible, celui de Biblioblog, celui des rats de biblio tous enthousiastes, Mireille de Passion de lire qui a trouvé ce livre sobre où tout est suggéré, Anne-Sophie de La Lettrine nous parle de ce qui fait l'intérêt de ce livre, Belle de nuit l'a trouvé bouleversant et inoubliable, BlueGrey nous parle d'une histoire universelle, Joelle a trouvé cet ouvrage artificiel et n'a pas été touchée, pour Jules ce livre a été une belle découverte, Lilly l'a trouvé - elle aussi - bouleversant, Lou pour qui l'auteur mérite notre respect, l'avis d'une autre Lily, Kali a été touchée par ce récit, Mirianne a été touchée par l'histoire au moment où elle se révèle... D'autres ont certainement lu ce livre, faites-le moi savoir dans un commentaire.
On sait combien il est difficile d'être un enfant unique. Très fréquemment, ces enfants s'inventent une fratrie invisible, une histoire familiale revue et corrigée d'eux seuls connue, des secrets partagés à jamais enfouis. Le narrateur a toujours su qu'il avait un frère. Plus qu'un désir, une certitude venue d'on ne sait où, née de l'inconscient. C'est une vieille peluche flétrie qui va lui permettre de matérialiser cette relation. Son frère, il le veut - et le sent - comme un être fort, supérieur, triomphant, dominant toutes les disciplines où il échouait. Lui qui était né malade, frêle, fragile et malingre, voulait son double sportif, sain, résistant. "[...] je me plantais devant le miroir pour inventorier mes imperfections : genoux saillants, bassin pointant sous la peau, bras arachnéens. Et je m'effarais de ce trou sous le plexus dans lequel aurait tenu un poing, creusant ma poitrine comme l'empreinte jamais effacée d'un coup".
Normal de se l'imaginer ainsi lorsque ses propres parents sont des athlètes, bronzés et musclés, qu'ils tiennent un magasin de gros où se fournissent les boutiques de sport en vêtements divers. Cet enfant sagace qui se délecte des étiquettes des rayonnages pour mieux inventer les silhouettes des nageuses et autres gymnastes a une confidente - bien réelle - Mademoiselle Louise, qui a un cabinet de massage dans le même immeuble que l'entrepôt paternel. Ils se reconnaissent l'un dans l'autre, complices de leur différence, partageant leur handicap. A Louise, un pied-bot, au narrateur, une maigreur cadavérique. "Certains jours plus propices à la confidence, Louise racontait l'enfance d'une petite fille boiteuse, moquée, vivant dans l'ombre de ses camarades plus agiles. Je m'y reconnaissais. Je voulais en savoir davantage mais très vite, comme à chaque fois qu'elle abordait un sujet pénible, lui venait ce même geste pour écarter la douleur : elle balayait l'air de ses mains et plantait son regard interrogateur dans le mien, attendant mes confidences".
Se rêvant une famille parfaite avec un frère créé de toutes pièces - jumeau spirituel et double idéal - le narrateur va supposer la rencontre de Maxime et de Tania, ses parents, à partir de morceaux épars lâchés par bribes. De ce patchwork d'informations, il va coudre une vie modèle. Un père gymnaste qui veut faire oublier ses modestes origines d'Europe Centrale. Tania, belle et douée d'un sens artistique certain, défilant pour les couturiers et dessinant des modèles pour les journaux de mode. Ils se rencontreront à L'Alsacienne, leur club de sport. Ils s'aimeront, se marieront. Et la guerre arrivera. La guerre, cette période bénie aux dires des parents, passée quelque part à Saint-Gaultier dans l'Indre. Une vraie parenthèse de bonheur dans un monde de violences, de deuils. Puis la libération et le retour à la vie normale, comme si rien ne s'était passé, les retrouvailles avec la famille, les amis et Louise, déjà fidèle au poste.
Qu'il est doux le temps de l'enfance fait d'exquises chimères et romanesque à souhait, images d'Épinal d'une époque révolue où tout finissait toujours bien. Où la cruauté, la méchanceté n'étaient pas de ce monde. Mais la réalité des adultes est souvent à des années-lumière des divagations enfantines et des trésors d'imagination déployés pour s'adoucir le quotidien. Ce sont ses quinze ans qui feront violemment basculer le narrateur dans le passé familial. Et, une fois de plus, c'est Louise qui sera la passeuse de mémoire, la gardienne d'une histoire lourde à transmettre. "Le lendemain de mes quinze ans, j'apprenais enfin ce que j'avais toujours su. J'aurais pu moi aussi coudre l'insigne à ma poitrine, comme ma vieille amie, fuir les persécutions, comme mes parents, mes chères statues. Comme tous ceux de ma famille. Comme leurs semblables, ces voisins, ces inconnus, dénoncés par la dernière syllabe de leurs noms en sky, en thal ou en stein".
Quinze ans ou la fin des illusions. L'entrée fracassante dans la sinistre réalité, dans l'odieux quotidien d'un passé aux couleurs grises et obscures. D'un coup, trois prénoms se gravent dans son esprit : Robert, Hannah, Simon. Enfin, ce frère évanescent, inventé, façonné, a un prénom, une histoire. Simon qui a connu le magasin rue du Bourg-l'Abbé, qui a fait la fierté de son père par sa force, sa puissance, sa santé robuste. Simon qui a connu et aimé Louise, lui a raconté ses petits secrets et ses grands bobos d'enfant. L'histoire familiale n'est pas aussi heureuse que dans les récits. Le quotidien est source d'angoisses, les familiers se transforment en danger réel ou potentiel, la terreur prend toutes les formes. Maxime refusera obstinément de voir la vérité, cruelle. Il refusera le port de l'étoile jaune, symbole du reniement, de l'exclusion, marque de la différence et du rejet, parce que rien ne le distingue des autres. "Maxime balaye avec colère ces arguments : rien ne le désigne aux yeux de l'ennemi, pourquoi l'inquiéterait-on ? A-t-il le nez aquilin, les doigts crochus, le menton fuyant que les affiches de la terrible exposition du palais Berlitz proposent aux Parisiens pour leur permettre de reconnaître les ennemis de la France ?". Maxime reprochera à ses proches leur attitude mièvre, défaitiste, servile face à la fatalité. Pour lui, il faut fuir, quitter ces lieux où le danger est permanent. Partir se faire oublier, être quelqu'un d'autre, vivre sous une autre identité. Tout pour passer au travers des rafles qui embarquent tout le monde, Français et Apatrides. Simon, lui, n'aura pas cette chance.
"Un secret" de Philippe Grimbert est un livre sépulture, presque un kaddish - prière des morts dans la religion juive -, en hommage à ce frère qu'il portait dès avant sa naissance en lui. Dans une langue sobre, simple, pure et limpide, sans lyrisme ni pathos, l'auteur nous fait partager ce secret si lourd à porter et à vivre pour un jeune garçon. Comment un enfant, par essence innocent, peut-il endosser le poids d'une histoire si pesante, celle de sa famille et de son frère, d'un passé si difficile à raconter, à dire, à accepter ? Pourquoi cet enfant porte-t-il, inconsciemment, une culpabilité jamais effacée, lui qui n'était pour rien dans cette tragédie humaine ? Telles sont les questions que l'on peut se poser à l'issue de ce livre si émouvant, nous touchant tous quelque part, au fond de nous-mêmes, parce qu'il nous parle d'une enfance massacrée, anéantie, annihilée, par l'absurdité des adultes. On ne peut s'empêcher de détester certains personnages du "Secret", coupables expiatoires d'un drame inconcevable qui les dépassait tous. Au final, c'est l'empathie qui prédomine parce que chacun - à leur niveau - portera le fardeau de l'indicible.
L'avis de Sylire sur le film éponyme qu'elle a trouvé conforme au livre très émouvant et sensible, celui de Biblioblog, celui des rats de biblio tous enthousiastes, Mireille de Passion de lire qui a trouvé ce livre sobre où tout est suggéré, Anne-Sophie de La Lettrine nous parle de ce qui fait l'intérêt de ce livre, Belle de nuit l'a trouvé bouleversant et inoubliable, BlueGrey nous parle d'une histoire universelle, Joelle a trouvé cet ouvrage artificiel et n'a pas été touchée, pour Jules ce livre a été une belle découverte, Lilly l'a trouvé - elle aussi - bouleversant, Lou pour qui l'auteur mérite notre respect, l'avis d'une autre Lily, Kali a été touchée par ce récit, Mirianne a été touchée par l'histoire au moment où elle se révèle... D'autres ont certainement lu ce livre, faites-le moi savoir dans un commentaire.
20 commentaires:
Mais je n'ai pas encore vu le film... Patrick Bruel... bof, bof!
Ce livre m'a bien plu. En tout cas, il t'a vraiment inspiré : joli billet !
Coup de coeur pour moi aussi, vraiment un livre que l'on n'oublie pas :-)
j'avais bien aimé ce livre que j'ai lu il y a déjà pas mal de temps. J'avais été surprise par le ton très froid employé pour raconter une histoire tellement dure et bouleversante. Je n'ai toujours pas vu l'adaptation cinématographique...
Très beau billet qui donne envie de lire ce livre que je ne connais pas encore. Le thème de l'ouvrage est des plus intéressants.
Merci, Nanne
J'ai lu le livre il y a quelques mois et il m'a bouleversée ! En revanche, j'ai vu le film il y a peu et je ne l'ai pas trouvé à la hauteur de la puissance du texte de Grimbert. Le roman est tellement plus profond ! Magnifique billet en tout cas !
Je le relis en ce moment pour le boulot : c'est mon prochain billet.
:)
Malgré tous ces éloges, voilà un livre que je n'ai jamais eu envie de lire. Je l'ai toujours associé au livre "Les âmes grises" que je n'ai pas aimé. Va savoir pourquoi !
J'ai vu le film bien après avoir lu le livre ce qui m'a permis de ne pas trop comparer. Dans les grandes lignes il m'a semblé fidéle au livre. Et j'ai aimé Bruel dans le film. Je le préfère l'acteur au chanteur.
Tu as fait un très beau billet qui m'a remis en tête ce bon roman.
@ Jules : Moi non plus, mais il paraît que Bruel est vraiment bon dans ce film ... Je le préfère acteur que chanteur !!
@ Ys : Ce livre m'a particulièrement touchée pour des raisons personnelles ...
@ Cathe : C'est vraiment un grand coup de cœur, même si j'avais peur de le lire parce que trop connu, trop lu et trop mis en avant ...
@ Sylvie : C'est vrai que le ton distant peut paraître surprenant, mais venant d'un psychanalyste, cela étonne moins. J'attends un peu avant de visionner le DVD ;-D
@ Alicia : C'est un livre admirable de sobriété qu'il faut lire. Je peux te le prêter si tu le souhaites ...
@ Alwenn : Merci pour le compliment concernant le billet ... Je crains de voir le DVD car
j'ai peur de ne pas y retrouver toute l'atmosphère et la force de ce roman. Je vais attendre encore un peu !!
@ Leiloona : Je viens de le lire et de l'apprécier ;-D
@ Manu : C'est bizarre les associations d'idées que l'on peut faire parfois entre les livres ... Ce n'est pas le même sujet, ni la même époque, mais ça ne s'explique pas !!
@ Sylire : J'ai tellement aimé ce livre, que je vais attendre avant de voir le DVD de peur d'être déçue ... Bruel acteur est bien meilleur que chanteur !!
@ Mireille : Merci à toi pour ce compliment qui me touche toujours ...
Un auteur qui monte en puissance...
C'est vraiment gentil Nanne et je te remercie de bon coeur pour ta proposition, mais ce livre est à la médiathèque de ma ville.
Très bonne soirée et à bientôt!
@ Unevilleunpoeme : C'est un auteur qui promet ...
@ Alicia : Alors, plus aucune raison de ne pas le lire. J'attends ton impression sur ton blog ;-D Bon week end à toi ...
J'ai adoré ce livre moi aussi ! Mais toujours pas vu le film... As-tu lu "La petite robe de Paul" du même auteur ? J'avais beaucoup aimé également.
Le livre ne m'avait pas fait un effet extraordinaire. Dommage.
Ton billet est définitivement très beau, Nanne. Je l'ai lu (et aimé) mais je suis restée tout de même extérieure, de par le ton du roman. J'ai vu le film depuis et je le relirai certainement...
@ Lilly : Je n'ai pas encore lu "La petite robe de Paul" ... Comme pour le film, j'attends un peu que l'effet de ce livre soit passé ! Mais je veux poursuivre avec cet auteur ;-D
@ Praline : C'est assez rare, mais on peut le comprendre par le style très sobre, presque froid et dépouillé ... C'est dommage, en effet.
@ Karine:) : Merci pour ce compliment ... Je vais finir par rougir !! C'est vrai que le ton peut refroidir la lecture et l'empathie que l'on pourrait avoir avec les personnages. Les premières pages m'ont fait cet effet. Mais j'attends avant de voir le film, de crainte d'être déçue ;-D
Belle critique!
Pour lire mon commentaire sur ce livre http://miriannealu.blogspot.com/2008/09/grimbert-philippe-un-secret.html
@ Mirianne : Merci beaucoup ... Je note et je mets en ligne ;-D
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