- La voleuse de livres - Markus Zusak - Pocket n°13441
"Elle a lâché le livre.
Elle est tombée à genoux.
La voleuse de livres a hurlé.
Lorsqu'on a nettoyé la route, son livre a été piétiné à plusieurs reprises. Les ordres étaient de dégager seulement les gravats, mais le bien le plus précieux de la fillette a été jeté dans la benne à ordures. Je n'ai alors pu m'empêcher de monter à bord et de le prendre, sans savoir que je le garderais et que je le consulterais un nombre incalculable de fois au fil des ans. J'observerais les endroits où nos chemins se croisent et je m'émerveillerais de ce que la fillette a vu et de la façon dont elle a survécu. C'est tout ce que je veux faire - remettre ces événements en perspective avec ceux dont j'ai été témoin à cette époque". Liesel Meminger a croisé par trois fois la Mort, sans même en avoir conscience. Par trois fois, elle lui a échappé, miraculeusement. Cela a rendu la Mort admirative devant cette enfant de dix ans, orpheline dans l'Allemagne nazie de 1939. A tel point que la Mort a décidé de nous raconter l'histoire extraordinaire et singulière de Liesel Meminger que la Mort a surnommé "La voleuse de livres". A juste titre. Parce que les livres ont sauvé Liesel du pire.
C'est à Munich, plus exactement à Molching - petite ville à côté de la capitale bavaroise - que les services sociaux de la nouvelle Allemagne ont envoyé Liesel Meminger chez Rosa et Hans Hubermann, ses parents nourriciers. Ceux-ci habitaient dans une rue qui portaient un drôle de nom, Himmel - Ciel -, en allemand. Liesel a été placée chez eux parce que ses vrais parents étaient communistes. Pas vraiment la famille idéale dans cette Allemagne encore euphorique pour quelques années ! "Sa mère affamée, son père disparu. Kommunisten. Son frère mort. "Et maintenant, nous allons dire adieu à cette ordure, à ce poison"". Hans Hubermann, lui, était peintre en bâtiment, rouleur de cigarettes à ses heures perdues et accessoirement accordéoniste dans les cafés de Molching pour le plus grand plaisir de son entourage. Dans cette rue Himmel vivent de drôles de personnages, hauts en couleur : Frau Diller - fanatique pure et dure -, Tommy Müller - sourd comme un pot -, Frau Holtzapfel - la voisine acariâtre et revêche -, Pfiffikus - vulgaire sifflotant - et surtout Rudy Steiner. "Il avait huit mois de plus que Liesel, des jambes osseuses, des dents pointues, des yeux bleus allongés et des cheveux jaune citron. Il était l'un des six enfants de la famille Steiner et avait toujours faim. Rue Himmel, on le considérait comme un peu bizarre, à cause d'un épisode dont on parlait peu, mais qu'on avait baptisé "L'incident Jesse Owens" : une nuit, il s'était barbouillé de noir et était allé courir le cent mètres sur la piste locale". Rudy, dont l'admiration pour le sprinteur Jesse Owens était proportionnellement inverse aux idées politiques de son père, Alex Steiner - tailleur de son état - et membre du parti nazi plus par opportunisme que par fanatisme.
Tout ce petit monde tente de survivre tant bien que mal, malgré les restrictions, les difficultés économiques et la déclaration de guerre au reste du monde. Malgré l'embrigadement et l'intolérance de presque toute la population. Seul, Hans semble vouloir résister à cette vague d'idolâtrie qui a déferlé sur l'Allemagne. Ses propres enfants, ses voisins, ses amis, tous ont adhéré au parti alors en vogue. Sauf Hans Hubermann qui a été surnommé le "Peintre Juif" par les habitants de Molching. "Il avait peu d'instruction et de conscience politique, mais du moins, c'était un homme épris de justice. Un Juif lui avait sauvé la vie et il ne pouvait l'oublier. Il ne pouvait adhérer à un parti qui manifestait une telle hostilité envers les gens. Sans compter qu'au même titre qu'Alex Steiner, un certain nombre de ses clients les plus fidèles étaient juifs. A l'instar de beaucoup de Juifs, il ne pensait pas que cette haine pouvait perdurer et il décida après mûre réflexion de ne pas suivre Hitler. Sur plusieurs plans, ce choix s'avéra désastreux".
Qui mieux que la Mort aurait pu raconter l'histoire de l'Allemagne de 1939 à 1945 ? La Mort est généralement un personnage particulier et plutôt antipathique dans les romans. Ne parlons même pas dans la vie réelle. Or, dans "La voleuse de livres" de Markus Zusak elle n'intervient pas ponctuellement. La Mort est la narratrice de l'aventure que va vivre Liesel Meminger. Pour relater la petite histoire de Liesel dans la grande histoire de l'Allemagne, la Mort se fait légère, aérienne, imperceptible, délicate, rassurante, joyeuse, sensible. Presque humaine. Il faut dire que les guerres sont le fonds de commerce de la Mort. Et la 2e Guerre mondiale lui a permis de faucher à tout va, du nord au sud, de l'est à l'ouest du vaste monde. En dehors de la guerre, la Mort retrace le quotidien de Liesel Meminger prise dans une tourmente sociale qu'une enfant ne peut pas toujours s'expliquer. La petite Liesel, du haut de ses dix ans ne comprend pas pourquoi son frère est mort, pourquoi sa mère a été obligée de l'abandonner, pourquoi ils venaient questionner celle-ci et l'importuner sans cesse. Beaucoup de sombres pensées pour une fillette espiègle qui découvre le plaisir de lire en volant des livres. Hasard ou coïncidence, le premier ouvrage volé a été "Le manuel du fossoyeur" ! D'autres suivront. Grâce à la magie des mots qui forment les livres et à sa fertile imagination, Liesel s'extraira d'une vie souvent difficile à supporter. Mais au-delà de tout cela, "La voleuse de livres" est une belle parabole sur le droit à la différence - physique et morale - et la tolérance. En décidant de ne pas faire comme les autres, de ne pas penser comme tout le monde, en refusant d'adhérer à l'idéologie en place, en cachant un Juif chez malgré les risques encourus, Hans et Rosa Hubermann montreront à Liesel comment se comporter avec les autres. De là son attitude et son amitié avec Max Vandenburg. Parce ce que Liesel connait cette différence, qu'elle la perçoit. Mais qu'importe. "La voleuse de livres" de Markus Zusak est un livre fin, ironique, tendre, drôle, à l'humour féroce, bouleversant et jamais scabreux ou vulgaire. C'est un livre qui réconcilie les vivants avec la Mort.
Les blogs qui en parlent : Nathalie, Florinette, Liza Lou, Theoma, Catherine, Sylvie (le boudoir des livres), Quichottine, Pimpi, Flora, Émilie, Nane (un seul n), Béné, Clarabel, Sylvie, Manu, Lilly, Ankya, Amanda, Liliba, Lael, Cryssilda, Praline ... D'autres, sans doute ! Merci de vous faire connaître par un petit mot.
Elle est tombée à genoux.
La voleuse de livres a hurlé.
Lorsqu'on a nettoyé la route, son livre a été piétiné à plusieurs reprises. Les ordres étaient de dégager seulement les gravats, mais le bien le plus précieux de la fillette a été jeté dans la benne à ordures. Je n'ai alors pu m'empêcher de monter à bord et de le prendre, sans savoir que je le garderais et que je le consulterais un nombre incalculable de fois au fil des ans. J'observerais les endroits où nos chemins se croisent et je m'émerveillerais de ce que la fillette a vu et de la façon dont elle a survécu. C'est tout ce que je veux faire - remettre ces événements en perspective avec ceux dont j'ai été témoin à cette époque". Liesel Meminger a croisé par trois fois la Mort, sans même en avoir conscience. Par trois fois, elle lui a échappé, miraculeusement. Cela a rendu la Mort admirative devant cette enfant de dix ans, orpheline dans l'Allemagne nazie de 1939. A tel point que la Mort a décidé de nous raconter l'histoire extraordinaire et singulière de Liesel Meminger que la Mort a surnommé "La voleuse de livres". A juste titre. Parce que les livres ont sauvé Liesel du pire.
C'est à Munich, plus exactement à Molching - petite ville à côté de la capitale bavaroise - que les services sociaux de la nouvelle Allemagne ont envoyé Liesel Meminger chez Rosa et Hans Hubermann, ses parents nourriciers. Ceux-ci habitaient dans une rue qui portaient un drôle de nom, Himmel - Ciel -, en allemand. Liesel a été placée chez eux parce que ses vrais parents étaient communistes. Pas vraiment la famille idéale dans cette Allemagne encore euphorique pour quelques années ! "Sa mère affamée, son père disparu. Kommunisten. Son frère mort. "Et maintenant, nous allons dire adieu à cette ordure, à ce poison"". Hans Hubermann, lui, était peintre en bâtiment, rouleur de cigarettes à ses heures perdues et accessoirement accordéoniste dans les cafés de Molching pour le plus grand plaisir de son entourage. Dans cette rue Himmel vivent de drôles de personnages, hauts en couleur : Frau Diller - fanatique pure et dure -, Tommy Müller - sourd comme un pot -, Frau Holtzapfel - la voisine acariâtre et revêche -, Pfiffikus - vulgaire sifflotant - et surtout Rudy Steiner. "Il avait huit mois de plus que Liesel, des jambes osseuses, des dents pointues, des yeux bleus allongés et des cheveux jaune citron. Il était l'un des six enfants de la famille Steiner et avait toujours faim. Rue Himmel, on le considérait comme un peu bizarre, à cause d'un épisode dont on parlait peu, mais qu'on avait baptisé "L'incident Jesse Owens" : une nuit, il s'était barbouillé de noir et était allé courir le cent mètres sur la piste locale". Rudy, dont l'admiration pour le sprinteur Jesse Owens était proportionnellement inverse aux idées politiques de son père, Alex Steiner - tailleur de son état - et membre du parti nazi plus par opportunisme que par fanatisme.
Tout ce petit monde tente de survivre tant bien que mal, malgré les restrictions, les difficultés économiques et la déclaration de guerre au reste du monde. Malgré l'embrigadement et l'intolérance de presque toute la population. Seul, Hans semble vouloir résister à cette vague d'idolâtrie qui a déferlé sur l'Allemagne. Ses propres enfants, ses voisins, ses amis, tous ont adhéré au parti alors en vogue. Sauf Hans Hubermann qui a été surnommé le "Peintre Juif" par les habitants de Molching. "Il avait peu d'instruction et de conscience politique, mais du moins, c'était un homme épris de justice. Un Juif lui avait sauvé la vie et il ne pouvait l'oublier. Il ne pouvait adhérer à un parti qui manifestait une telle hostilité envers les gens. Sans compter qu'au même titre qu'Alex Steiner, un certain nombre de ses clients les plus fidèles étaient juifs. A l'instar de beaucoup de Juifs, il ne pensait pas que cette haine pouvait perdurer et il décida après mûre réflexion de ne pas suivre Hitler. Sur plusieurs plans, ce choix s'avéra désastreux".
Qui mieux que la Mort aurait pu raconter l'histoire de l'Allemagne de 1939 à 1945 ? La Mort est généralement un personnage particulier et plutôt antipathique dans les romans. Ne parlons même pas dans la vie réelle. Or, dans "La voleuse de livres" de Markus Zusak elle n'intervient pas ponctuellement. La Mort est la narratrice de l'aventure que va vivre Liesel Meminger. Pour relater la petite histoire de Liesel dans la grande histoire de l'Allemagne, la Mort se fait légère, aérienne, imperceptible, délicate, rassurante, joyeuse, sensible. Presque humaine. Il faut dire que les guerres sont le fonds de commerce de la Mort. Et la 2e Guerre mondiale lui a permis de faucher à tout va, du nord au sud, de l'est à l'ouest du vaste monde. En dehors de la guerre, la Mort retrace le quotidien de Liesel Meminger prise dans une tourmente sociale qu'une enfant ne peut pas toujours s'expliquer. La petite Liesel, du haut de ses dix ans ne comprend pas pourquoi son frère est mort, pourquoi sa mère a été obligée de l'abandonner, pourquoi ils venaient questionner celle-ci et l'importuner sans cesse. Beaucoup de sombres pensées pour une fillette espiègle qui découvre le plaisir de lire en volant des livres. Hasard ou coïncidence, le premier ouvrage volé a été "Le manuel du fossoyeur" ! D'autres suivront. Grâce à la magie des mots qui forment les livres et à sa fertile imagination, Liesel s'extraira d'une vie souvent difficile à supporter. Mais au-delà de tout cela, "La voleuse de livres" est une belle parabole sur le droit à la différence - physique et morale - et la tolérance. En décidant de ne pas faire comme les autres, de ne pas penser comme tout le monde, en refusant d'adhérer à l'idéologie en place, en cachant un Juif chez malgré les risques encourus, Hans et Rosa Hubermann montreront à Liesel comment se comporter avec les autres. De là son attitude et son amitié avec Max Vandenburg. Parce ce que Liesel connait cette différence, qu'elle la perçoit. Mais qu'importe. "La voleuse de livres" de Markus Zusak est un livre fin, ironique, tendre, drôle, à l'humour féroce, bouleversant et jamais scabreux ou vulgaire. C'est un livre qui réconcilie les vivants avec la Mort.
Les blogs qui en parlent : Nathalie, Florinette, Liza Lou, Theoma, Catherine, Sylvie (le boudoir des livres), Quichottine, Pimpi, Flora, Émilie, Nane (un seul n), Béné, Clarabel, Sylvie, Manu, Lilly, Ankya, Amanda, Liliba, Lael, Cryssilda, Praline ... D'autres, sans doute ! Merci de vous faire connaître par un petit mot.
21 commentaires:
Prévu en lecture commune pour juin avec Canel me semble-t-il (merci pour la piqûre de rappel ^^)
Je suis contente que tu aies aimé ce livre, j'en garde un excellent souvenir.
J'ai failli acheter ce roman la semaine dernière, mais ce n'était pas raisonnable je l'ai reposé. Je ne le perds pas de vue pour autant, il m'intéresse. La photo est belle, malgré l'aspect dévasté.
Et oui, comme bien souvent, tu me fais renoter d'urgence un livre que j'avais un peu perdu de vue... je ne sais si je dois te remercier ! ;-)
Je l'ai vu à pas mal d'endroit et c'est un livre que je lirai peut être un jour mais pour le moment STOP j'ai pris un retard considérable et le boulot m'accapare hélas
Bonne semaine Nanne
@ Cynthia : Ne me dis pas merci, c'est naturel de rappeler aux lectrices tous les romans qu'elles veulent lire et qu'elles oublient par manque de temps ;-D
@ Lilly : En lisant les billets sur ce roman, je savais qu'il me plairait ! Mais j'attendais l'opportunité ... Cela restera une très belle lecture, très émouvante et très forte.
@ Aifelle : Si tu veux que je te l'envoie le jour où tu auras envie de le lire, fais-le moi savoir ! C'est un roman touchant drôle à la fois, malgré la présence de la Mort ...
@ Kathel : Je ne sais pas vraiment si tu dois me remercier ;-D Pour me dédouaner, je vais te dire que c'est un très bon livre, drôle, émouvant, touchant, plein d'humour ... Tout est là pour une belle lecture !
@ Dominique : Il a été chroniqué sur de nombreux blogs depuis sa sortie. Je suis comme toi, beaucoup de retard et beaucoup de travail, mais je t'admire de pouvoir résister à une tentation littéraire ... Bonne semaine à toi aussi.
J'avais eu un coup de coeur pour ce roman, qui nous montrait la guerre d'un autre point de vue : celui du peuple allemand.
PS : si tu es toujours tentée par le swap'in follies, n'oublie pas d'envoyer un petit mail ;-)
@ Manu : Je me souviens de ta lecture et de ton coup de cœur pour ce drôle de roman ! J'ai trouvé très originale la manière de parler de la 2e GM vue du côté allemand et racontée par la Mort ... C'est un roman très émouvant et je suis heureuse de l'avoir (enfin) lu.
Pour le swap, je suis toujours tentée, plus que jamais. Je t'envoie le message de confirmation samedi 8.
Bonjour Nanne. Je n'avais pas lu ton billet.
Merci pour le lien mis vers mon article. C'est vraiment gentil.
J'ai adoré ce livre.
Ceux qui l'ont lu autour de moi aussi.
Oh, mais je n'ai pas mis ton article en lien !
Je pense que cette lecture m'aurait davantage plue que "l'affaire Jane Eyre" (soupirs..)
@ Quichottine : De rien, pour le lien ... J'aime bien avoir plusieurs liens qui donnent des avis convergents ou divergents ! J'ai vu que tu avais adoré ce livre en lisant ton billet. Et je te comprends. Je crois qu'il a fait (presque) l'unanimité ...
@ Sylire : J'ai oublié de te mettre le lien, alors que je t'avais prévenu dans un message du retard pris dans sa publication ! Je suis sûre que ce roman t'aurait plu pour sa beauté et la façon dont les événements sont racontés ... Je n'ai pas osé lire "L'affaire Jane Eyre" à cause de l'aspect absurde du sujet. Je crois avoir bien fait.
Merci de me le rappeller. Il est toujours noté !!
@ Constance : S'il est noté, alors il faut le lire très vite et ne pas faire comme moi, attendre trop longtemps ;-D Ce roman est vraiment très fort et très beau à lire ... Je suis sûre que tu seras sous le charme de ses personnages !
Je l'ai lu il y a bien deux ou trois ans et il est toujours très présent dans ma tête ! Un livre que j'offre souvent et dont je parle souvent aussi ! il ne peut pas laisser indifférent tellement il est beau !
@ Anne : Je n'ai pas trouvé ton billet. Je vais le chercher pour le rajouter à la longue liste des lecteurs ! C'est un livre qui marque longtemps après la fin de la lecture ... Je pense à le faire lire à mes neveux plus tard pour l'aspect historique et la façon dont elle est racontée. Et je le conseille à ceux qui veulent lire un roman sur cette période !
J'aime bcp bcp bcp ta dernière phrase.
ps : merci pour le lien
@ Théoma : J'ai trouvé que la Mort avait un regard très "humain" sur les événements ! Ce livre m'a réconciliée avec elle, d'un coup ... Pour le lien, j'essaie d'en mettre le plus pour que les lecteurs puissent lire d'autres billets sur un même livre.
Personnellement, j'ai beaucoup aimé ce livre et j'ai par ailleurs trouvé très émouvant à la fin ! ;-)
@ Lounima : Je crois que peu de lecteurs n'ont pas apprécié ce livre original et très poétique ! Et c'est vrai que la fin est très émouvante et touchante ... Mais je n'ai pas trouvé ton lien. Pourrais-tu me le donner que je te rajoute à la liste des fans !
Bonjour Nanne,
Je l'ai lu bien avant le blog... C'est pourquoi tu ne trouves pas le lien. ;-)
@ Lounima : Tu me rassures, parce que j'ai eu peur de l'avoir raté ;-D
P.S.:tu devrais recevoir une petite surprise dans BAL dans les jours qui viennent ...
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